Véritable icône dans le milieu des sportives françaises, la Renault 8 Gordini retrouve une seconde jeunesse grâce à ce projet d’école. Valentin Henry a souhaité se rapprocher le plus possible de ce que pourrait être la « première GTI » si elle sortait de nos jours. Les proportions compactes sont gardées et le moteur thermique également. Une ode à l’amour pour l’automobile et surtout, aux légendes de notre pays.
Un restomod virtuel
Cette création personnelle rappelle fortement ce que Renault va proposer avec ses R5 et R4 électriques. Une réinterprétation moderne d’un modèle phare, reconnu par les fans et adoré par la nouvelle génération. Valentin Henry a frappé fort avec ce projet de fin d’études, lui qui rêve de devenir designer dans un grand groupe automobile. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les visuels impressionnent tant les formes sont douces et appréciables.
Comme tout bon restomod, les optiques sont modernisées devant et derrière. Contrairement à la R8 originelle, le pavillon a été rabaissé et incliné pour lui donner une impression de coupé. Les ailes élargies lui confèrent aussi cet air bien plus agressif, en raccord avec les propositions plus modernes du constructeur.
Cette impression est confirmée par l’empattement : 2,69 m. C’est l’équivalent d’une Série 1 actuelle. Les dimensions explosent et cette Renault 8 moderne gagne un gabarit plus que costaud : 4,50 m de long et 1,85 m de large. Mais avec la taille toujours plus proéminente des modèles actuels, notamment du côté des SUV, elle reste compacte et sportive.
Le moteur de l’Alpine A110
Pour coller à la « bombinette », Valentin a repris la mécanique de la dernière « berlinette« . Le 4 cylindres 1,8 TCe de 252 ch, positionné à l’arrière, est toujours en porte-à-faux. Il serait, selon les dires de l’auteur, capable d’être associé à la technologie hybride. Le logo, décalé sur la droite comme sur la R5 Prototype, confirme le lien de parenté avec les futures voitures du groupe Renault. Un projet fou mais bien réaliste donc !
N’oublions pas la peinture bleue et les deux lignes blanches, typiques de la Gordini d’époque. En attendant de découvrir les futurs modèles Alpine, cette proposition est alléchante. Et pourrait être reprise plus ou moins dans les formes sur la prochaine citadine de la firme dieppoise.
