Réouverture des frontières, Contract Vans : moratoire d’un an pour les dettes

il y a 3 années, 4 mois - 12 Juillet 2021, Le Mauricien
Réouverture des frontières, Contract Vans : moratoire d’un an pour les dettes
La Tourist Contract Bus Association (TCBA) est inquiète pour la réouverture des frontières.

En l’absence d’aide financière, certains de ses membres ont vu leurs véhicules être placés sous scellés faute de moyens de pouvoir rembourser leurs dettes ayant trait à l’achat de leurs véhicules. Les membres de l’association demandent au ministre du Transport et du Light Rail, Alan Ganoo, d’intervenir pour qu’ils obtiennent un moratoire d’un an sur le remboursement de leurs dettes auprès des compagnies de Leasing. Ils regrettent qu’une précédente réunion avec le ministre n’a pas donné les résultats escomptés.

Pour George Ah-Yan, porte-parole des membres de l’association, une institution bancaire exige un terrain en garantie pour consentir à un emprunt. Il se demande aussi pourquoi les propriétaires des Contract Vans ne peuvent bénéficier de facilités hors taxes pour l’achat des véhicules alors que les autorités imposent que leurs véhicules soient en bon état pour assurer le transfert des touristes.

L’Association considère cette situation comme une discrimination car les taximen ont droit à des facilités hors taxes pour l’acquisition des véhicules. George Ah-Yan souligne que vu que les véhicules des membres de l’association ne sont pas actuellement en opération car il n’y a pas de touristes en ce moment, il demande au ministère du Transport de leur accorder un permis spécial pour transporter des gens pour des festivités ou pour se rendre à la mer.

Il ajoute qu’au cours de la rencontre avec le ministre Ganoo, la mise sur pied d’un Welfare Fund de Rs 800 000 avait été proposée pour venir en aide aux propriétaires des Contract Buses comme un soutien financier.

Le vice-président de l’association, Aslam Hossen, affirme que des menaces de saisies de véhicules pèsent sur les membres de l’association alors qu’ils ne sont pas autorisés à transporter d’autres types de passagers outre que les touristes. « On n’a pas de travail. Comment allons-nous faire maintenant pour rembourser nos dettes et soigner notre famille. Nous demandons donc au ministre du Transport de trouver une solution pour payer nos dettes. C’est bien que les frontières vont s’ouvrir le 15 juillet prochain, mais nous ne savons toujours pas si nous allons pouvoir travailler car nous savons que valeur du jour, c’est le gouvernement qui a pris la décision de transférer les passagers de l’aéroport jusqu’aux hôtels », a-t-il fait ressortir.

« Nous avons appris que certaines compagnies ont été approchées pour assurer le transport des passagers alors que nous n’avons pas été contractés pour ce besoin. Nous ne savons pas si on va être autorisés à pénétrer dans l’enceinte de l’aéroport pour travailler. Nous sommes dans le noir. Depuis 2020 nous sommes en train de tourner en rond », a déclaré le vice-président de l’association.

Arvin Benmado, membre de l’exécutif, souligne que cela fait 17 mois que l’association est en attente d’une réponse des autorités gouvernementales. Il rappelle que l’année dernière, les propriétaires des Contract Vans avaient été autorisés à transporter des particuliers avec des permis temporaire qui ont pris fin en décembre dernier. Ce permis temporaire avait été par la suite étendu jusqu’au 30 juin 2021. « Maintenant on nous demande de retourner ce permis temporaire », dit-il.

Il est à noter que quelque 1 250 Contract Buses opèrent dans le circuit touristique.

Emprunts bancaires : la Tourist Contract Bus Owners Association réclame un moratoire

« Nou dan nwar ek dan stres toulezour ». Les membres de la Tourist Contract Bus Owners Association se disent être « au bord du gouffre ». Face à la presse ce jeudi 8 juillet, ils réclament un moratoire d’un an supplémentaire pour le retard dans le paiement des emprunts.

Dans le flou en ce qu’il s’agit de l’ouverture des frontières et l’arrivée des touristes, prévue en octobre, ils ont fait état de leurs inquiétudes. Menacés par les compagnies de Leasing, les propriétaires de « contract bus » réclament l’intervention du gouvernement.

« Nou pe gagn menas sezi si pa vinn paye », confie Aslam Hossen, vice-président de l’association. Il explique que plusieurs demandes ont été faites en vain auprès des autorités. Six des opérateurs ont fait l’objet d’une saisie de leurs véhicules, ayant rencontré des difficultés dans leur paiement.

« C’est notre gagne-pain », relève le président de l’association, Harish Caulachand. « Nou pa mem o kouran si nou pou gagn drwa travay. Nou pe tourn an ron depi 2020 », affirme-t-il.

Lors d’une réunion avec le ministre du Transport, une liste de propositions a été évoquée. En attente d’un retour, les opérateurs souhaitent l’entame d’un dialogue avec les autorités concernées avant l’arrivée des touristes dans le pays.

Propriétaires de contract bus en difficulté : “Nous n’aurons d’autres choix que d’entamer une manifestation pour faire entendre notre voix” dit Georges Ah-Yan

Le porte-parole de la Tourist Contract Bus Owners Association explique que les chauffeurs de contract bus se retrouvent en endettés et n’arrivent pas à rembourser leurs emprunts.

Ils demandent des alternatives pour pouvoir les propriétaires des contract bus, Georges Ah-Yan, leur porte-parole demande une suspension temporaire de leur dette en attendant des jours meilleurs.

Une série de propositions a été soumise au ministre du Transport pour leur venir en aide.

Le porte-parole de la Tourist Contract Bus Owners Association explique que les chauffeurs de contract bus se retrouvent en endettés et n’arrivent pas à rembourser leurs emprunts.

Ils demandent des alternatives pour pouvoir les propriétaires des conract bus, Georges Ah-Yan, leur porte-parole demande une suspension temporaire de leur dette en attendant des jours meilleurs.

Une série de propositions a été soumise au ministre du Transport pour leur venir en aide.

S’il y n’ya pas de réponse favorable, les opérateurs de ce secteur n’auront d’autre choix que de faire une manifestation pour faire entendre leur voix dit Georges Ah-Yan.