Réseau Franklin: l’officier de la NLTA interrogé

il y a 1 année, 7 mois - 12 Mai 2023, lexpress.mu
Réseau Franklin: l’officier de la NLTA interrogé
Plusieurs propriétaires de véhicules, ainsi que le commissaire de la National Land Transport Authority (NLTA), ont été interrogés ce jeudi 11 mai.

Ces interrogatoires portaient sur des faux documents qui leur avaient été remis et le modus operandi de l'officier de la NLTA.

Les enquêteurs soupçonnent l'existence d'un réseau opérant dans l'ombre. Ils pensent que cet officier touchait entre Rs 1 500 et 2 000 pour chaque enregistrement de l’acte de vente. Selon nos informations, c'est un officier du centre de fitness de Forest-Side qui a été interrogé dans le cadre de cette affaire. Pourrait-on remonter à d'autres personnes dans le cadre de cette enquête ? Au fur et à mesure que l’enquête progresse, d'autres interpellations auront lieu, nous assure-t-on.

La suite des enquêtes dans le sillage du réseau dit «Franklin» a permis de découvrir un vaste réseau de faux documents opérant au niveau du Registrar General, la NLTA et les centres de Fitness. En analysant les documents liés à l’enquête sur Franklin, des informations ont refait surface et une enquête a été lancée par la brigade anti-corruption.

L'analyse des équipements informatiques des individus interpellés jusqu'à présent a révélé des centaines de contrats de vente et de «horse power» de véhicules, ainsi qu'un sceau de la NLTA. Après vérifications, les enquêteurs se sont aperçus que les codes-barres généralement délivrés par le Registrar General après l'enregistrement de l'acte de vente d'un véhicule, étaient des faux.

Avec la collaboration du Commissaire de la NTA, l'ICAC a remonté jusqu'à un officier de la NTA. Les officiers lui reprochent d'avoir inséré de faux codes-barres dans le système de la NTA afin de falsifier le transfert de titres de propriété des véhicules.

Dans le sillage de l’enquête sur l’affaire Franklin: l’ICAC identifie de grosses fraudes à la NLTA

L’approfondissement de l’enquête dans l’affaire Franklin a permis à l’ICAC de découvrir un vaste réseau de faussaires opérant au Registrar General, à la National Land Transport Authority (NLTA) et dans les centres de contrôle technique. 

L’analyse des équipements informatiques des individus interpellés jusqu’ici a permis de retracer des centaines de contrats de vente de véhicules et de cartes grises, de même qu’un sceau de la NLTA. Après vérifications, les enquêteurs se sont rendu compte que les codesbarres prétendument délivrés par le Registrar General après l’enregistrement de l’acte de vente d’un véhicule étaient des faux. L’ICAC est remontée jusqu’à un cadre de la NLTA, avec la collaboration du commissaire de cet organisme. Les enquêteurs lui reprochent d’avoir inséré de faux codes-barres dans le système informatique de la NLTA afin d’effectuer de faux transferts de titres de propriété de véhicules. Le cadre a été interpellé. Sa demeure et son bureau ont été perquisitionnés par l’ICAC. 

À ce jour, elle a mis au jour environ 120 faux transferts. Ils représentent un manque à gagner d’environ Rs 3 millions pour l’État. Ce chiffre est appelé à grossir au fur et à mesure que l’enquête progresse. À la commission anticorruption, on explique que ce mode opératoire a pour but de cacher aux autorités l’identité du vrai propriétaire des biens acquis avec de l’argent issu du trafic de drogue. L’enquête de l’ICAC se poursuit avec la collaboration assidue du commissaire de la NLTA. 

Elle s’orientera bientôt vers les centres de contrôle technique.

Fraude à la NLTA : un officier en cour ce jeudi pour avoir émis de faux enregistrements

L’Affaire Franklin ne cesse d’étonner par ces différentes  ramifications. Et cette fois-ci c’est la  National Land Transport Authority qui se retrouve plongée dans un nouveau scandale révélé par l’enquête de l’ICAC.

La descente dans les locaux de la NLTA à Cassis a permis de mettre la main sur un employé qui serait à l’origine de 120 faux enregistrements de véhicules avec pour objectif de cacher l’identité des véritables propriétaires.

L’officier de la NLTA, un habitant de Rose-Belle, sera d’ailleurs traduit devant la justice, aujourd’hui. D’autres personnes sont également dans le viseur de la Commission anticorruption.

Le nombre de faux transferts identifiés jusqu’ici est de 120. Ce chiffre pourrait augmenter à mesure que l’enquête progresse.

Et même si le nombre de personnes impliquées dans cette affaire est pour l’heure inconnu, l’ICAC reste active pour démanteler le réseau.

Les enquêteurs ont d’ailleurs effectué des descentes  au Registrar General et dans certains centres de fitness du pays, hier. Plusieurs dossiers essentiels à l’enquête ont été récupérés.

L’enquête de l’ICAC devrait connaitre de nouveaux développements. L’interrogatoire de l’employé devrait se poursuivre après sa comparution devant la cour, aujourd’hui.    

Une affaire que le ministère du Transport routier et du métro léger dit suivre de très près.