La police a été incapable de procéder à la moindre arrestation ou encore de relever ne serait-ce qu’un seul numéro d’immatriculation.
Depuis plusieurs mois, les Casernes centrales annoncent avoir dépêché des policiers sur place surtout les vendredi et samedi soirs pour enrayer ce fléau de rallye de motocyclettes illégal avec des problèmes de pollution sonore nocturne affectant les habitants. Il y a encore des problèmes relevant de la sécurité routière au préjudice des usagers de la route.
Pourtant vers 20 heures samedi, des équipes de la Divisional Support Unit, la Traffic Branch et l’Emergency Response Service (ERS) avaient effectué des patrouilles sur l’autoroute à hauteur de Roche Bois pour veiller qu’il n’y a aucun rallye illégal. Ils ont dressé sept contraventions pour différentes infractions au code de la route et verbalisé une personne pour le délit de «failing to wear protective mask». Les policiers ont quitté la zone à 1h dimanche matin.
Sauf que 25 minutes plus tard, l’Ops Room a reçu plusieurs appels des habitants se plaignant de bruits assourdissants des moteurs des motos. Outre ces appels téléphoniques, le Police Main Command Control Centre d’Ebène a relevé sur des enregistrements des caméras du Safe City Network que des compétitions entre motos se déroulaient sur l’autoroute.
Les participants débutaient leur course au rond-point de Roche-Bois pour ensuite contourner le rond-point de la Place camion (ex bureau de ICAC) pour retourner à Roche-Bois. Chaque course comprenait entre deux à cinq motos. Bien souvent, les automobilistes utilisant ce tronçon de l’autoroute devaient faire preuve d’extrême prudence pour éviter tout collision avec les participants à ce rallye illégal.
Des policiers de l’ERS, de la DSU et le poste de police de Fanfaron ont fait le déplacement en direction de Roche-Bois. De loin, ils ont confirmé une centaine de motos regroupées dans les parages de la rue Desbouchers.
À la vue des policiers, les motocyclistes ont pris la fuite. La police n’a pu photographier les numéros des engins engagés dans ce rallye. Les Casernes centrales soupçonnent que la majorité de ces participants sont des jeunes, communiquant entre eux sur WhatsApp ou sur les réseaux sociaux pour la tenue de ces rallyes. La Cybercrime Unit ou les Field lntelligence Officers n’ont jamais pu infiltrer ce groupe pour aider leurs collègues à mettre fin à ces pratiques dangereuses et illégales sur la voie publique.
Des policiers avaient été blessés dans le passé en tentant d’interpeller ces suspects comme en septembre où ces derniers avaient lancé des roches sur les membres de force de l’ordre qui avaient dû quitter les lieux en mettant fin à un barrage routier. Ou encore en avril où trois policiers avaient été blessés par des roches toujours à Roche-Bois.
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