Le premier cas remonte aux alentours de 15h45. Un policier examinait un van lorsqu’il a remarqué que le numéro du châssis et les informations présentes dans le «original registration book» n’étaient pas conformes. Interrogé, un habitant de Clémencia, à Bel-Air-Rivière-Sèche, âgé de 43 ans, a indiqué qu’il s’est rendu à la NTA à la demande de son voisin. Les officiers ont gardé le véhicule.
Un peu plus tard, un autre officier examinait une voiture lorsqu’il a constaté que le numéro du moteur et des informations sur le certificat de livraison ne concordaient pas. Le conducteur, un habitant de Pailles âgé de 38 ans, a indiqué que le véhicule appartenait à une compagnie et qu’il n’était au courant de rien.
32 arrestations
L’inspection terminée, le trentenaire a refusé d’enlever le véhicule. Il a été interpellé pour «failing to comply with a legal order given by a police officer» avant d’être autorisé à regagner son domicile.
A ce jour, la police a procédé à 32 arrestations, dont cinq officiers de la NTA épinglés sur le volet du trafic sur les faux certificats d’immatriculation.