Surtout depuis que le ministère des Infrastructures publiques a pris la décision de suspendre le permis à points et de mettre les radars en veilleuse pendant deux mois. Résultats des courses: du 1er au 5 janvier, la Traffic Branch a enregistré 640 contraventions.
Parmi les contrevenants, l’on retrouve 16 automobilistes testés positifs à l’alcootest, 12 contraventions pour l’utilisation du cellulaire au volant, 19 amendes à ceux qui ne portaient pas la ceinture de sécurité et deux pour le non-respect des voies. Sans compter cinq contraventions pour l’absence de clignotants et les phares éteints, et une amende pour un feu rouge brûlé.
Pas plus tard que lundi matin, un automobiliste raconte comment un individu a fait un slalom entre des véhicules à la hauteur du collège Royal, à Port-Louis, tout en sachant que les radars ne fonctionnaient pas. Le chauffard se serait même permis, selon ses dires, de klaxonner les voitures se trouvant devant lui, leur faisant signe de lui libérer le passage. «Il était même l'air furieux.»
Interrogé en début de semaine sur le comportement des automobilistes depuis les nouvelles mesures mises en vigueur, le Chief Inspector Mohit Ramah confie que les policiers veillent au grain. Il affirme que de nombreux automobilistes respectent la loi, mais il concède que certains «se permettent quelques excès».
Pollution sonore
Quid de la police de l’Environnement? Les officiers ont aussi mis à l’amende de nombreux contrevenants durant la période des fêtes. Selon une source au ministère concerné, 29 plaintes ont été enregistrées à travers le pays pour pollution sonore. Mais seul un établissement a été pris en contravention.
Ce que dit la loi sur le bruit et la musique ? La limite autorisée est de 60 décibels de 7 heures à 18 heures, de 55 décibels de 18 heures à 21 heures et de 50 décibels de 21 heures à 7 heures. En cas d’infraction, le contrevenant devra s’acquitter d’une amende de Rs 50 000.