Sécurité routière : Alan Ganoo parle de la formation des jeunes conducteurs

il y a 1 année, 6 mois - 13 Octobre 2022, Inside News
Sécurité routière : Alan Ganoo parle de la formation des jeunes conducteurs
Alan Ganoo, ministre du Transport intérieur et du métro léger, déplore la hausse dans le nombre d’accidents de la route depuis ces derniers jours.

C’était dans une déclaration à la presse, le mardi 11 octobre, lors de la cérémonie d’ouverture du 13e Forum économique des Iles de l’océan Indien, au Caudan Arts Centre, à Port-Louis.

Le ministre a évoqué le fait que récemment, des jeunes, en particulier, ont figuré parmi des victimes d’accidents. De plus, certains d’entre eux auraient, selon les enquêtes, consommé de l’alcool et des drogues avant de prendre le volant. C’est ainsi que le ministre Ganoo a lancé un appel à la responsabilité individuelle des conducteurs en ce qui concerne la sécurité routière. Il met aussi l’accent sur une meilleure formation pour les jeunes conducteurs.

Le ministre du Transport intérieur a rappelé les campagnes acharnées sur la conscientisation à la sécurité routière que le gouvernement mène depuis des années. « Parmi celles-ci, il y a eu des sensibilisations dans les écoles et des publicités à la télévision nationale. Plusieurs lois ont également été modifiées pour la sécurité routière », a indiqué Alan Ganoo. D’où son appel à une meilleure formation des jeunes conducteurs et à plus de responsabilités derrière le volant.

(In)Sécurité routière – Ganoo : « Bann zen pa ekout nou lapel »

Création d’un Driving & Learning Centre d’ici l’année prochaine

– Remaniement ministériel : « C’est le privilège du Premier ministre »

La recrudescence d’accidents fatals dans le pays ces dernières semaines, avec le décès d’un motocycliste dans un autre accident pas plus tard qu’hier matin à Goodlands, suscite des appréhensions. Alan Ganoo, ministre des Affaires étrangères, qui participait hier à la cérémonie d’ouverture du Forum économique des îles de l’océan Indien, n’a pu s’empêcher d’en faire état.

Interrogé par la presse, il a déclaré : « Pendant ces dernières années, nous avons montré, chiffres à l’appui, que le nombre d’accidents fatals était en baisse, mais il est vrai que durant ces dernières semaines, il y a eu une recrudescence de ce type d’accidents. Notre travail continue et nous avons fait ce qu’il fallait sur le plan de la sensibilisation et sur le plan légal. Nous avons fait des campagnes d’affiches et communiqué. Un effort a aussi été fait en milieu scolaire et nous avons passé toutes les lois nécessaires en termes de répression. Nous sommes encore en train d’amender des Regulations. »

Le ministre a par ailleurs rappelé que la loi a été amendée concernant ceux qui conduisent sous l’effet de l’alcool et de la drogue, avant de poursuivre : « Malerezman, nou lapel a bann Morisyen, an partikilie a bann zen, pa pe ekoute a 100%. » Car la principale cause d’accidents fatals, dit-il, demeure la vitesse. Il note que les motos sont les véhicules les plus impliqués.

Au grand dam du ministre, qui dit avoir fait une campagne  acharnée  pour les propriétaires de deux-roues, disant aux jeunes conducteurs en particulier de faire preuve de prudence. Il a aussi annoncé la création prochaine d’un Driving & Learning Centre, qui sera une opportunité pour les jeunes, avant qu’ils obtiennent un permis de conduire, de suivre une formation dispensée par cette école, dit-il.

Toutefois, le ministre indique que le projet en est encore au stade embryonnaire , même si un terrain a déjà été identifié pour développer ce centre. « Nou fini gayn later, aster nou pe rod bann fon pou konstrwir batiman-la. Car le problème à Maurice, c’est une absence de formation. Nous espérons que ce centre pourra être opérationnel l’année prochaine. »

Réagissant à la rumeur à l’effet que le retour du Premier ministre de Rodrigues donnera lieu à un mini-remaniement ministériel, le ministre des Affaires étrangères s’est montré peu loquace. « c’est le privilège souverain du Premier ministre. Personne ne sait ce qui va se passer, pas même moi. Donc, je laisse au Premier ministre le soin de décider. En tant que partenaire de l’alliance au pouvoir, je suppose que lorsqu’il prendra une décision, il nous en informera. »