Le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, a révélé mardi à l’Assemblée nationale la possible introduction d’un nouveau système de radars de vitesse (speed cameras) qui calculera la vitesse des automobilistes.
Le ministère des Infrastructures publiques envisage l’introduction d’un nouveau système de radars de vitesse (‘speed cameras’). Ces nouveaux radars flasheront les automobilistes sur un parcours de quelques centaines de mètres, alors que le système actuel se contente de flasher l’automobiliste, instantanément, dès qu’il a franchi la limite de vitesse autorisée. 25 radars de vitesse sont de nouveau opérationnels depuis dimanche dernier. Ces radars avaient été désactivés après l’élection du gouvernement de l’Alliance Lepep. Le ministère des Infrastructures publiques envisage la connexion de 24 autres radars au réseau d’ici quelques jours.
Le ministre de tutelle répondait à une question de Rafick Sorefan, député de l’opposition de la circonscription La Caverne/Phoenix. L’élu du Mouvement patriotique voulait savoir sur quelles bases les limitations de vitesse de l’autoroute M1, en quittant Quatre-Bornes en direction du Nord avaient été établies. Le ministre Bodha devait affirmer que c’est en calculant le ‘design speed’, les alignements de la route, le type de véhicule empruntant la route et les activités aux alentours que ces limitations ont été fixées.
Le député a voulu en savoir plus sur la limitation de la vitesse à 60km/h à Port-Louis, à hauteur de la Place d’Armes jusqu’au rond-point du Caudan, en direction du Sud. Le ministre a indiqué que c’est en se basant sur deux facteurs qu’une telle limitation a été choisie : d’abord la présence de la gare de Victoria et la présence d’opérations commerciales avec la proximité du Marché central et l’ancien bâtiment de la National Transport Authority.