Mais dans les deux cas, ce redémarrage se fait en douceur.
Même si le déconfinement en France est toujours prévu pour le 11 mai, les constructeurs ne comptent pas patienter jusqu'à cette date pour relancer leurs usines. Toyota, à Valenciennes, a ainsi le premier à faire repartir ses chaînes, dès ce mercredi 21 avril. Une décision jugée précipitée par la CGT, mais approuvée par les autres syndicats. Le constructeur japonais espère ainsi pouvoir achever la fabrication de l'ancienne Yaris, dont de nombreux exemplaires ont encore été commandés, pour faire place nette à sa remplaçante et à son futur dérivé SUV. Mais pas question de tourner à pleine cadence pour l'instant. Avec une seule équipe, au lieu de trois, et des mesures de sécurité renforcées qui restent à assimiler par les salariés pour éviter toute contamination, on sera bien loin des 1 000 exemplaires fabriqués par jour en temps normal.
La production de Renault Zoe relancée la semaine prochaine
Même cause et mêmes effets chez Renault, qui commence pour sa part à produire des composants avant de relancer l'assemblage de la Zoe à Flins, dans les Yvelines, la semaine prochaine. Les premiers sites à ouvrir dans l'Hexagone ont ainsi été ceux de Cléon, spécialisé dans les moteurs, du Mans, chargé des châssis, et de Choisy-Le-Roi, qui fournit des pièces de réemploi. Avec seulement 25 % des salariés environ, et des mesures allant de la prise de température au moment de l'embauche aux équipements de protection, en passant par la désinfection régulière du poste de travail. En revanche, PSA, qui avait initialement clamé sa volonté de redémarrer dès le 6 avril, semble avoir pris un peu de retard sur ses concurrents, faute d'avoir réussi à obtenir un accord qui fasse suffisamment consensus.
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