En un clic, la police pourra ainsi vérifier les antécédents d’un individu à partir simplement de son numéro de carte d’identité ou de son permis de conduire. Auparavant, ces données se trouvaient dans un système à la Traffic Branch et sur la Criminal Attribute Database des Prosecution Offices.
Les Casernes centrales ont décidé de transférer les données sur le COTS pour permettre aux policiers sur le terrain de vérifier rapidement l’antécédent d’un automobiliste lors d’un contrôle routier. Selon la Traffic Branch, ce processus permettra également de vérifier l’authenticité des permis de conduire, car des cas de faux documents ont été enregistrés par la police cette année.
Pour des raisons de sécurité, seuls quelques policiers auront accès à cette base de données. Ils ne pourront toutefois utiliser ces informations que dans le cas d’enquêtes ou pour « des raisons valables ». De plus, les Station Commanders/Managers et Branch Officers doivent être informés de la raison pour laquelle les fichiers doivent être consultés.
Des formations sont actuellement dispensées aux candidats dans toutes les divisions de l’île afin que ceux-ci soient prêts pour l’implémentation du système, prévue l’année prochaine. Ces policiers recevront ainsi un mot de passe, délivré par l’Information & Technology Unit de la police, afin d’accéder à ces données. Leur mot de passe sera personnel, les policiers l’ayant reçu ne pouvant dès lors le partager avec qui que ce soit, sous peine d’être sanctionné par leur supérieur ou faire l’objet de poursuite criminelle pour infractions à la Cybercrime Act.
Les Casernes centrales estiment que ce système comporte de nombreux avantages, dont celui d’offrir un service rapide. « Par exemple, lorsqu’un conducteur ivre est emmené en cellule de dégrisement au poste de police, nous pouvons consulter nos données rapidement pour savoir si cette personne possède un permis, si elle a déjà été condamnée ou si elle a déjà roulé en état d’ivresse. »
Ainsi, les policiers n’auront pas besoin d’attendre au poste les données transmises par la Traffic Branch afin de préparer leur rapport pour toute éventuelle poursuite en justice. Avec l’implémentation de ce système, la police poursuivra son processus de digitalisation. D’autres départements seront prochainement ciblés.