Transport des Écoliers – le Paiement du Service Durant les Vacances Scolaires Fait Débat

il y a 12 années, 11 mois - 8 Décembre 2011, The Défi Media Group
Transport des Écoliers – le Paiement du Service Durant les Vacances Scolaires Fait Débat
Depuis mi-octobre, les élèves sont en vacances.

Les parents dont les enfants voyagent à bord de ‘van’ scolaire doivent-ils encourir les frais du transport pour les mois de novembre et de décembre ? La National Transport Authority parle de conditions du contrat, alors que le Komité Van Lékol évoque l’embauche obligatoire de deux ‘helpers’…

Faut-il payer pour un service inexistant ? Ils sont nombreux les parents qui se demandent s’ils sont obligés de s’acquitter des frais du transport durant les vacances scolaires. À cette question, la National Transport Authority renvoie au contrat oral ou verbal établi entre les parents et le chauffeur, et refuse de se mêler « de ce contrat privé ».

Nazir Jungee, porte-parole du Komité Van Lékol, justifie ce paiement par le fait que les organisateurs de transport scolaire sont obligés de recruter un « helper », plus un deuxième pour le remplacer en cas de maladie et d’absence du premier assistant. Ce sont des conditions strictes et tout manquement est sanctionné par les agents de la NTA.  Dev, parent d’élève, ne partage pas cet avis. « Après la rentrée de janvier, les enfants entrent d’abord en congé, pour deux semaines, au mois d’avril. Et puis de juillet à août, ils bénéficient d’un mois environ. En fin d’année, à la mi-octobre, ce sont les grandes vacances scolaires. Je ne comprends vraiment pas pourquoi les parents devraient toujours casquer, alors que leurs enfants ne prennent plus ce van scolaire durant deux mois », s’indigne Dev.

À cette question, Nazir Jungee le renvoie à la situation des enseignants. « Pourquoi certains parents accordent-ils toujours un 13e mois aux enseignants qui donnent des leçons à leurs enfants ? Nous, pour le transport scolaire, nous demandons 10 mois de frais que nous étalons sur douze mois de service. C’est la meilleure solution que nous avons trouvée pour réduire le fardeau des parents. La loi nous oblige à recruter deux assistants (‘helpers’) qui aident les enfants à embarquer et débarquer en toute sécurité. À noter que ces assistants doivent être enregistrés auprès de la NTA », souligne le président du Komité Van Lékol. 

Meilleure solution

Cette semaine, Nazir Jungee a adressé au ministère du Transport une lettre dans laquelle il réclame une rencontre pour établir un code de conduite à l’égard des conducteurs de vans scolaires. L’accent, selon lui, devra être mis sur la sécurité des enfants véhiculés et le slogan que tous devront adopter sera : «  Zéro tolérance lor sécurité ». Nazir Jungee compte bien évoquer ce problème de sécurité avec le ministre Bachoo. Une façon également de justifier le paiement de frais de transport durant les vacances scolaires.

« Nous sommes tout aussi concernés que les autorités par la sécurité des écoliers que nous transportons », explique le porte-parole du Komité Van Lékol. « C’est précisément parce que nous représentons un moyen de transport sûr que quelque 50 000 parents nous font confiance. » Et Nazir Jungee d’affirmer, qu’en six ans, un seul accident impliquant un van scolaire a été recensé. Il concède toutefois qu’il s’agit là « d’un accident de trop ». 

« Si les autorités ont effectivement à cœur la sécurité autour du transport scolaire, elles auraient dû prévoir des places de parking aux abords des écoles. Ces établissements sont souvent situés tout près des artères principales. Les opérations d’embarquement et de débarquement sont parfois fastidieuses. Le Komité  félicite donc de l’initiative de la municipalité de Vacoas/Phoenix qui a voulu faciliter ses opérations pour la sécurité des petits.