Raison pour laquelle les deux-roues sont préconisés afin de se protéger. Seul problème : chez nous, certains problèmes liés à l’emploi de ce type de véhicule n’ont pas encore trouvé de solution.
« Depuis que la pandémie a éclaté, plusieurs pays conseillent à leurs citoyens d’utiliser les deux-roues pour se déplacer, et de mettre de côté leur voiture, que le public préfère généralement au transport public en ces temps difficiles. C’est pourquoi de nombreux pays ont des pistes cyclables. Mais si les deux-roues électriques sont tout aussi importants à Maurice, nous constatons que plusieurs problèmes empêchent les gens de se tourner vers ce moyen de transport », soutient un importateur des basses Plaines-Wilhems spécialisé dans l’importation de deux-roues électriques. Ainsi, selon lui, les autorités n’ont pas instauré de mesures visant à promouvoir les deux-roues électriques. « Je pense qu’il n’y a pas eu de planning », dit-il.
Pour lui, depuis le début de la pandémie, de nombreuses villes du monde se sont adaptées à cette nouvelle réalité. « Mais à Maurice, nous faisons l’inverse. On demande de passer par l’enregistrement, ce qui n’encouragera pas le public », dit-il. Sans compter que les possesseurs de permis de conduire pour voiture ne sont pas forcément titulaires d’un permis pour cyclomoteur. Or, le délai pour passer son permis est long, dit-il.
« Il faut un permis de cyclomoteur pour pouvoir conduire un vélo électrique. Ce n’est pas logique ! » poursuit-il, rappelant que l’obtention d’un permis pour deux-roues prend de quatre à cinq mois. « C’est ridicule ! » dit-il, rappelant ainsi l’objectif affiché par le gouvernement de « rendre le pays plus vert et écologique ». Il poursuit : « On parle de l’enregistrement des scooters électriques, ce qui est dans la logique des choses. Mais passé cette étape, les problèmes sont importants ».
Or, dit-il, le scooter électrique est non seulement écologique, mais constitue en outre un moyen de transport regorgeant d’avantages. « Avec le scooter, on évite la congestion routière. Au lieu de se servir d’une voiture, qui pollue l’atmosphère, le scooter électrique, oui, émet un taux de carbone dérisoire », dit-il. Autant de raisons qui l’ont poussé à envoyer un courrier aux autorités concernées. Si aucune réponse n’est obtenue, alors « un autre plan est préparé avec les importateurs » concernés, dit-il.