Cela afin de contraindre les autorités à mettre en œuvre les recommandations du National Remuneration Board (NRB). L’exercice de vote se poursuivra jusqu’au 2 septembre.
Ce n’est qu’une fois cette première étape bouclée que les dirigeants syndicaux donneront plus de précisions sur les actions qu’ils initieront. La colère grondait parmi les employés du secteur du transport depuis quelque temps déjà. Comme annoncé par l’express précédemment, ce sont les employés de la Triolet Bus Service qui seront appelés en premier. Ils voteront demain et après-demain sur leur lieu de travail. La semaine prochaine ce sera aux employés de la compagnie Rose-Hill Transport d’exprimer leur souhait.
Comme ils ne pourront pas le faire sur leur lieu de travail, des dispositions ont été prises pour que des urnes soient placées à proximité du garage à la route Hugnin, à Rose-Hill. Le 31 juillet et le 1er août, les employés de la Mauritian Bus Transport Ltd feront connaître leur avis. Quant au United Bus Service, le vote s’étendra sur quatre jours, les 12, 13, 19 et 20 août, à Vallijee et Forest-Side. Dix jours de vote sont prévus uniquement pour les employés de la Compagnie nationale de transport à partir de la fin d’août.
Les 2 200 employés de la compagnie sont répartis sur cinq dépôts. Actuellement, la direction de l’UBIW essaie de mettre en place un système de vote destiné aux chauffeurs et receveurs des bus individuels. Au total, quelque 7 000 travailleurs du secteur du transport seront invités à donner des directives aux dirigeants de l’UBIW. Toutefois, ce scrutin est interne à ce syndicat. Et la grève qui pourrait éventuellement en découler sera probablement illégale.
Quoi qu’il en soit, une grève générale dans le secteur du transport pourrait paralyser complètement le pays. La recommandation la plus importante du NRB aux yeux des employés du secteur du transport public reste l’augmentation salariale. Celle-ci varie entre 7% et 34%, dépendant de la catégorisation du travail dans ce secteur.