Triolet Bypass : la police impuissante face aux courses clandestines toujours en vogue

il y a 2 années, 5 mois - 4 Juillet 2022, Le Mauricien
Triolet Bypass : la police impuissante face aux courses clandestines toujours en vogue
Bruits d’échappements non-conformes, acrobaties routières dangereuses, accélérations et freinages répétitifs aux alentours de 23h…

Le bypass de Triolet est toujours théâtre de rodéos nocturnes malgré les dénonciations faites par la presse vers mi-mai.

Pourtant, le lundi suivant la parution de l’article en question, la police avait fait une descente sur place, appréhendant une dizaine de motards qui s’adonnaient aux courses sauvages.

Toutefois, un mois après les faits, les courses continuent de plus bel, et ce, au grand dam des habitants de la localité et pire…des autorités, comme le souligne un commerçant de la localité.

« Si nou piblik nou pe trouv sa kouma, kouma lapolis pa kone? », s’interroge le sexagénaire, qui explique que les engins défilent impunément dans les rues.

Les rendez-vous pour les courses nocturnes sont donnés à travers Facebook au vu et au su du public, apprend-on auprès d’un passionné de deux roues. Les engins, qui se préparent à être testés sur le bypass, défilent dans des vidéos sur les réseaux. Et les commentaires fusent.

Evoquant la dangerosité de cette pratique clandestine, le trentenaire concède que bien qu’il soit un passionné de motos, « dan sa ban rali-la, ou kapav perdi lavi brit ».

Du côté des autorités, une source explique que même s’il y a des patrouilles – une trentaine de motards étant mobilisés chaque nuit dans cette région – il est difficile d’éradiquer ce fléau avec deux véhicules disponibles seulement au poste de police de Triolet.

Quid des caméras CCTV de la région? Y a-t-il eu une enquête et un suivi après la descente de la police? Combien d’arrestation ont été effectuées depuis? Que fait la police de Triolet lorsqu’elle patrouille dans cette région?

Tant de questions soulevées par les habitants de ce village, mais qui restent sans réponses.