Dans la première affaire, un policier affecté au poste de police de Rose-Hill a été dénoncé par un automobiliste qui affirme lui avoir remis la somme de Rs 1 000 pour éviter une contravention. L’incident remonte à janvier 2024. Ce jour-là, alors qu’il était en patrouille, le policier aurait proposé un arrangement financier plutôt que d’émettre une amende. Lors de son interrogatoire dans les locaux de la FCC vendredi, il est passé aux aveux avant d’être traduit devant le tribunal de Rose-Hill.
La deuxième affaire implique un assistant superintendent de police (ASP) de 59 ans, suspecté d’avoir accepté Rs 10 000 d’un individu sous le coup d’une arrestation pour menaces verbales (threatening verbally). D’après la FCC, l’officier, alors en charge de la division de Petite-Rivière, aurait «volontairement, illégalement et criminellement usé de sa position pour en tirer un avantage personnel». Il aurait accepté ce pot-de-vin afin de ne pas procéder à l’arrestation ni déposer une charge provisoire contre le suspect. L’ASP a comparu devant la cour de Bambous.
Le troisième policier mis en cause est un caporal de 53 ans. Selon les informations recueillies, il aurait sollicité, à des fins personnelles et pour l’ASP, une somme de Rs 10 000 du même suspect en échange de l’abandon des poursuites. Il est poursuivi pour avoir «volontairement, illégalement et criminellement sollicité d’une autre personne, pour lui-même ou pour un tiers, un avantage en contrepartie de l’abstention à l’exécution de ses fonctions». Lui aussi a été présenté en cour de Bambous.
Par ailleurs, le policier impliqué dans cette affaire a dû verser une caution de Rs 10 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 50 000. L’ASP, quant à lui, a dû fournir une caution de Rs 50 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 500 000. De son côté, le caporal n’a pas été en mesure de fournir sa caution.
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