Un épisode malheureux qui a entraîné une véritable panique dans tout le pays et la mise au ban des deux-roues électriques, jugés responsables de cette catastrophe. À tort.
Il a cette fois fallu plus qu’une étincelle pour que tout un pays s’enflamme. Un drame.
Dans la nuit du 12 au 13 septembre, un incendie dans un immeuble de dix étages a coûté la vie à 56 personnes à Hanoï, la capitale du Vietnam.
Une terrible nouvelle qui a réveillé tout un pays avec la gueule de bois, et aussitôt mis en alerte les administrateurs et gestionnaires d’immeubles dans tout le pays avec un coupable tout désigné : les deux-roues électriques et leurs batteries. Aussitôt, les consignes sont données, et les motos et scooters électriques interdits de recharge. Pire, certains locataires possédant un deux-roues électrique ont même vu leur bail annulé et mis à la rue sans ménagement.
Montrés du doigt et désignés coupables de la mort de 56 personnes, les motos et scooters électriques et leurs propriétaires ont alors été l’objet d’une véritable chasse aux sorcières dans tout le pays.
Une psychose qui s’est répandue comme une traînée de poudre, notamment via les réseaux sociaux, finalement totalement hors de propos puisque les résultats de l’enquête menée après le drame ont conclu que l’incendie avait été provoqué par un court-circuit dans une batterie… d’un scooter thermique et aucunement par un deux-roues électrique.
Plus embarrassant encore, la Police de Hanoï a annoncé avoir finalement interpellé le propriétaire de l’immeuble. La raison ? Son autorisation administrative délivrée par les autorités locales concernait des maisons individuelles de six étages, aucunement un immeuble de 10 étages avec 45 appartements.
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