La Nissan GT-R est déjà commercialisée depuis 2007. Ceci fait d’elle l’un des modèles les plus anciens sur le marché. Fidèle à l’esprit des très méchantes Skyline, elle a innové en proposant un niveau de performances incroyables pour une voiture proposée à un prix « raisonnable ». Comptez moins de 100 000 € par rapport à la concurrence.
Grâce à son moteur V6 turbocompressé de 3,8 litres développant 485 ch et sa transmission intégrale, elle est redoutable. Au fil des années, elle a évolué pour encore plus de puissance et des performances qui sont toujours à la page. En attendant une hypothétique remplaçante, elle fait de la résistance. Notamment grâce à plusieurs séries spéciales exclusives qui approchent désormais des 600 ch.
Pourquoi ?
Adulée à travers le monde, la GT-R fait l’objet de nombreuses transformations. La plupart du temps, elles visent à améliorer ses performances. Cependant, la voiture dont nous allons vous parler aujourd’hui ne correspond en rien à ce que l’on peut voir sur le web.
Repérée alors qu’elle faisait le plein dans une station-service, quelque part en Asie, cette pauvre GT-R R35 n’a absolument pas mérité pareil traitement ! Son propriétaire l’a affublée de nombreux accessoires tous azimuts. Ceux-ci la transforment en quelque chose d’indéfinissable.
Une sorte de Sagrada Familia roulante dont les inspirations sont multiples…
Gâchis total
La ligne simple et efficace de la japonaise est massacrée à coups d’éléments de goût douteux qui ne semblent pas avoir été conçus pour elle. Mention spéciale à l’arrière qui fait passer cette sportive pour une sorte de gros Pokémon ! Aucun élément de carrosserie ne semble avoir été épargné, pas même le toit qui reçoit des appendices aérodynamiques.
Le propriétaire de cette voiture a intérêt à la garder toute sa vie, sans quoi la revente risque d’être compliquée. On se plairait même à rêver d’une remise en état d’origine qui serait tout à fait jouissive !