Le groupe a expliqué que cette défaillance empêchait son système informatique de traiter les commandes de pièces, ce qui a entraîné mardi matin la suspension de 12 de ses usines, concernant 25 lignes de production.
Toyota a par la suite décidé d’interrompre ses opérations également dans ses deux usines restantes du pays dans l’après-midi, les perturbations concernant ainsi au total 28 lignes de production.
Cette panne concerne seulement les usines japonaises du groupe et non ses nombreux sites de production à l’étranger, a aussi précisé ultérieurement Toyota.
« Pour l’instant, nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une cyberattaque », a déclaré à l’AFP une porte-parole de la société.
L’action du groupe, qui avait démarré en hausse mardi à la Bourse de Tokyo, est tombée dans le rouge après ces informations. Le titre a clôturé la séance en baisse de 0,2 % tandis que l’indice Nikkei a gagné 0,18 %.
L’an dernier, Toyota avait été obligé de suspendre toute sa production au Japon pendant une journée en raison d’une cyberattaque ayant touché l’un de ses fournisseurs, Kojima Industries.
Après avoir été surtout affectée l’an dernier par les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement et la pénurie de semi-conducteurs, la production mondiale de Toyota a fortement accéléré depuis le début de cette année.
Sa production mondiale a dépassé 5,6 millions de véhicules sur les six premiers mois de 2023, une hausse de 10,3 % sur un an et un nouveau record semestriel pour le groupe, selon des chiffres publiés fin juillet.
Le groupe (qui comprend aussi ses marques Lexus, Daihatsu et Hino) prévoit d’écouler 11,38 millions de véhicules dans le monde sur son exercice en cours 2023/24, ce qui serait un nouveau record et une hausse de 7,8 % sur un an.
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