Les «smoke meters» fonctionnent à plein régime.
Les règlements qui autorisent la police à prendre de telles sanctions sont les Road Traffic (Control of Vehicles Emissions) Regulations 2002. Ce texte de loi a, en effet, été amendé par le ministère du Transport depuis janvier. Les mesures sous cette loi sont entrées en vigueur depuis lundi.
Ces règlements visent particulièrement les propriétaires dont les véhicules à moteur émettent une fumée dont l’opacité est supérieure de 50 % du taux imposé par la loi. Tout contrevenant dont le véhicule indique un taux de fumée dont l’opacité oscille entre 50 % et 69 % sera passible d’une amende de Rs 2 000. Le propriétaire dont le véhicule émet une fumée dont le niveau d’opacité est supérieur à 70 %, sera également passible d’une amende de Rs 2 000 à la différence qu’il lui sera servi un «Prohibition Notice». Un document qui fait peser sur lui l’obligation de se rendre dans un garage pour mettre au point le moteur de son véhicule avant de se rendre dans un centre de fitness pour la vérification de l’état de son véhicule dans un délai ne dépassant pas 14 jours.
Depuis lundi, jour où ces nouveaux appareils ont été mis en opération pour la toute première fois, une dizaine d’amendes ont été servies à des contrevenants. Le 9 février, lors de la remise d’une quinzaine de fumimètres portables au Sir HarilallVaghjee Hall à Port-Louis, le ministre de l’Environnement, Kavydass Ramano, a indiqué que le principal objectif de cette initiative vise à réduire, de façon significative, la pollution due aux émissions de gaz des pots d’échappement des véhicules en responsabilisant davantage les conducteurs, les utilisateurs et les propriétaires des véhicules. «C’est une posture qui aidera notre île à évoluer vers un secteur des transports plus durable, plus propre et plus sûr», a-t-il souligné. L’utilisation de ces nouveaux détecteurs de fumée a nécessité un programme de formation tant théorique que pratique avec des séances de travail sur le terrain au profit d’une cinquantaine de personnes qui travaillent au sein des établissements concernés directement par la mise en opération de ces nouvelles dispositions de lutte contre la pollution occasionnée par des véhicules mal entretenus.