Vérification du Work Access Permit : les explications du Constable Soobrayen

il y a 4 années, 7 mois - 13 Mai 2020, Le Mauricien
Vérification du Work Access Permit : les explications du Constable Soobrayen
Dorénavant, la police procédera à la vérification du Work Access Permits (WAPs) à travers l’application MPF Scanner.

A chaque contrôle routier, il vous faudra soumettre votre code QR Code au policier afin que ce dernier puisse le scanner.

Le constable Soobrayen, posté à la Transport Squad de Emergency Rescue Service (ERS), explique comment cet exercice sera effectué.

À savoir que si le Work Access Permit présenté est invalide, vous êtes susceptible de vous faire verbaliser pour « Breach of Curfew order ».

« Back to Work » — Work Access Permit : encore 24 heures pour les demandes

À hier, plus de 75 000 personnes déjà en possession du document digital

L’ordre alphabétique maintenu pour accéder aux supermarchés, boulangeries, coiffeurs, quincailleries et restaurants

Ceux qui doivent se procurer un Work Access Permit pour la reprise graduelle des activités économiques à compter du 15 disposent de 24 heures pour soumettre leurs demandes. C’est ce qu’a annoncé la police, hier, en révélant que le délai y relatif arrivera à terme le 13. Par ailleurs, plus de 75 000 personnes étaient déjà en possession du nouveau Work Access Permit (WAP) digital à hier soir dont principalement des fonctionnaires et des employés du secteur privé.

Depuis midi hier, les Self-Employed et autres salariés dans le secteur informel, notamment des salons de coiffure, des restaurants, des quincailleries, des maçons, des baby-sitters, des gardes-malade et autres, peuvent s’enregistrer sur le site besafemoris.mu. « Les demandes pour obtenir le WAP doivent être faites avant le 13 mai, même pour ceux qui détiennent l’ancien permis. Ce nouveau système digitalisé, que la police a développé en collaboration avec Mauritius Telecom (MT), comporte un QR code », déclare le Deputy Commissioner of Police, le DCP Krishna Jhugroo.

Et d’ajouter que « le demandeur doit fournir certaines informations pour justifier l’obtention d’un WAP. En plus, il doit donner des détails comme son adresse résidentielle et son lieu de travail, aussi bien que le numéro d’une pièce d’identité. Avec ce document, la personne a le droit de quitter sa maison pour se rendre à son travail uniquement, et pas dans un autre endroit. La police veillera au grain », a prévenu le haut gradé.

La police indique que certaines catégories de personnes sont exemptées de ce document dont les juges et magistrats, avocats, médecins, pharmaciens, membres de l’Assemblée nationale, mais également des particuliers qui se rendent dans les pharmacies et aux centres médicaux. Le nouveau WAP comprend un QR Code et les policiers pourront en vérifier l’authenticité au travers d’un logiciel installé sur des téléphones portables fournis par MT.
Toute demande pour l’obtention d’un WAP est traitée par une équipe aux Casernes centrales et une fois celle-ci approuvée, le demandeur recevra un message sur son numéro lui demandant de cliquer sur un lien où il pourra télécharger ce document qui comportera un Permit Number unique et d’autres détails sur la personne. « Si la personne n’a pas de smartphone, nous allons envoyer le document à son employeur qui l’imprimera sur papier », indique le DCP Jhugroo.

Pour les entrepreneurs et particuliers n’ayant pas accès à Internet, la police leur demande de se diriger vers le Citizen Advice Bureau (CAB) de leur région entre 9 h et 15 h, et des officiers seront présents pour les aider. Ils devront se rendre à ces bureaux par ordre alphabétique, soit les mêmes jours où ils sont autorisés à se rendre aux supermarchés.
« Ceux dont les demandes sont rejetées seront informés de la raison d’une réponse négative. Cela pourrait être par manque de certains documents et ils pourront procéder à une nouvelle demande », fait-on comprendre.

Le DCP Jhugroo avance que ceux qui opèrent dans le secteur informel et qui n’ont pas un lieu de travail fixe doivent aussi révéler les endroits où ils s’adonneront à leurs activités professionnelles. « Par exemple, un maçon doit donner le nom et l’adresse de la personne chez qui il part travailler et une lettre de confirmation de ce dernier », indique-t-il. Et d’ajouter que toute personne qui enfreint le Curfew Order risque une amende de Rs 500 et une peine d’emprisonnement ne dépassant pas six mois. « Nous allons appliquer la loi actuelle, en attendant qu’une nouvelle loi soit votée au Parlement », précise-t-il.
En ce qui concerne la reprise des opérations de certains secteurs du 14 mai au 1er juin, le DCP Jhugroo a annoncé quelques changements. Ainsi, les hypermarchés, supermarchés, supérettes, boutiques et commerces engagés dans l’Online Delivery, pourront travailler de lundi à samedi entre 9 h et 20h. Tandis que les boulangeries, les “cold storage”, les coiffeurs et les quincailleries pourront commencer à travailler à partir du 14 mai sauf les dimanches. « Les clients pourront s’y rendre dépendant du système alphabétique en place », indique le DCP Jhugroo. Les restaurants, cafés et Fast-Food devront opérer selon le système de “take away” et “home delivery”.