
L’annonce fait suite à des préoccupations concernant l’accès aux services de taxi dans certains hôtels. Selon une enquête menée en 2022 par la NLTA (National Land Transport Authority), 1 079 taxis étaient déjà autorisés à desservir 67 hôtels à travers l’île. Cependant, 23 établissements hôteliers n’affichaient aucun taxi spécifiquement agréé sur place.
Le ministre du Transport a précisé les raisons avancées par certains hôtels pour l’absence de taxis agréés. « Certains de ces hôtels ont choisi de ne pas avoir de taxis agréés pour leurs établissements en raison de l’espace limité sur leurs lieux pour accueillir des taxis, ou, prétendument, parce qu’ils percevaient un manque de besoin de services de taxi », a-t-il déclaré.
Toutefois, M. Mahomed a fait remarquer que ces hôtels recourent malgré tout à des alternatives pour assurer les besoins de transfert et d’excursions de leurs clients. Il a notamment cité l’utilisation de voitures sous contrat, de bus sous contrat et de taxis basés à l’extérieur.
Le ministre a fermement insisté sur la nécessité de ce service pour l’industrie touristique : « Le transport est un service de soutien essentiel à l’industrie du tourisme, et aucune direction d’hôtel ne peut prétendre qu’il n’y a pas besoin de taxis à la base d’un hôtel », a-t-il souligné.
Face à la hausse continue des arrivées touristiques à Maurice, le ministre Osman Mahomed a demandé à la NLTA de prendre des mesures concrètes. Une nouvelle enquête doit être menée auprès des 23 hôtels concernés afin de déterminer précisément le besoin de délivrer de nouvelles licences de taxi.
Dans les cas où l’espace limité est un obstacle invoqué, le ministre a également enjoint la NLTA d’étudier la disponibilité de sites alternatifs à l’extérieur immédiat des hôtels. Cette démarche vise à garantir que les visiteurs aient un accès aisé et réglementé aux services de taxi, contribuant ainsi à une meilleure expérience touristique globale.
Nouvelles connexes