Un exercice supervisé par les autorités mauriciennes. Des mesures, destinées aux habitants et pêcheurs de larégion, seront annoncées dans quelques jours.
Elles resteront en vigueur jusqu'au renflouage de la partie arrière du MV Wakashio des récifs de Pointe d'Esny.
Les autorités mauriciennes s'activent pour faire enlever la partie arrière du Wakashio. 26 membres de deux salvage companies sont déjà à Maurice dans le cadre de cette opération qui s'annonce compliquée.
Deux remorqueurs sont dans les eaux mauriciennes depuis le début du mois de janvier. Le premier est le Magnanimous, construit en 2003 et battant pavillon mongolien. Il est arrivé à Maurice en provenance de la Malaisie.
L'autre remorqueur, qui a pour nom Independence, a été construit en 2005. Il était à Singapour avant de mettre le cap sur Maurice.
Les deux sont accompagnés d'une barge.
Pour l'instant, les autorités n'attendent qu'un navire-grue de 2 tonnes. Il se trouve toujours en mer et devrait se retrouver dans nos eaux d'ici la fin de la semaine.
Peu après son arrivée, l'exercice de démantèlement va démarrer avant celui du renflouage. L'épave sera alors tirée vers Port Louis pour être nettoyée et décontaminée.
Elle sera ensuite remise à une fonderie locale.
À noter que le coût de toute l'opération est pris en charge par le propriétaire du Wakashio ainsi que les assureurs.
Lors de sa déposition ce matin, Jose Carullo a indiqué avoir reçu des messages sur son téléphone portable vers 17 heures 30 le 25 juillet dernier. C’est de cette façon qu’il a su qu’il captait un réseau depuis Maurice.
Le chef cuisinier a souligné que ce jour-là, il avait préparé un repas spécial en raison de la fête d’anniversaire.
Le marin Timonthy Genzola a également déposé. Il a affirmé avoir consommé de l’alcool lors de la fête d’anniversaire et avoir aperçu les côtes mauriciennes alors qu’il se trouvait sur le pont dans l’après-midi du 25 janvier.
Timonthy Genzola a précisé qu’après le naufrage, il est parti aider les membres d’équipage à évacuer l’eau qui s’accumulait dans la salle des machines.
Lors de sa déposition hier, Jason Buta, le graisser du navire a indiqué que le jour du naufrage, l’alarme du Tank Overflow Prevention System s’est déclenchée entre 19h25 et 20 heures, et le fonctionnement du dragage a été endommagé.
Et aussi qu’il a été demandé de réduire la vitesse du navire, sous les instructions du chef ingénieur.
Toutefois, un autre lubrificateur devrait lui soutenir que le changement de vitesse n’est pas le travail d’un graisseur, mais celui d’un ingénieur.
Quatre membres d’équipage du Wakashio ont déposé, notamment le chef cuisinier, Jose Carullo, le marin Timonthy Genzola, le graisseur Jason Buta et le conducteur.Le chef cuisinier, Jose Carullo a révélé qu’il avait reçu des messages sur son téléphone portable vers 17 heures 30 le 25 juillet dernier. C’est de cette façon qu’il a su qu’il captait un réseau depuis Maurice. Il a aussi souligné que ce jour-là il avait préparé un repas spécial en raison de la fête d’anniversaire.
La cour d’investigation mise sur pied pour enquêter sur les circonstances du naufrage du MV Wakashio a repris ce matin. 4 membres de l’équipage ont été entendus.
L’un deux a avoué que le contrôle de la situation leur a échappé le 4 août, soit 10 jours après le naufrage.
2 générateurs d’électricité avaient été mis en arrêt car l’eau avait inondé la salle des machines.
Par ailleurs, Steeve Balboa, un des mécaniciens du vraquier a reconnu avoir tourné une vidéo montrant que la salle des moteurs était inondée. Vidéo qui est devenue virale sur les réseaux sociaux.
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