1. Parce qu'on n'attendait pas Toyota sur ce segment
Les constructeurs généralistes qui s'aventurent sur le segment des sportives pures et dures, cela devient une denrée rare. Mais quand il s'agit de celui qui propose le plus de modèles hybrides dans sa gamme, c'est carrément inédit ! Soucieux de son impact sur l'environnement, Toyota n'oublie pas non plus son glorieux passé en sport automobile, et notamment en rallye. Si la marque a construit sa notoriété dans la discipline autour des Celica GT-Four et autre Corolla WRC, c'est désormais la Yaris WRC qui arpente les spéciales autour du monde. De quoi donner des idées au « roi de l'hybride », qui fait ainsi le grand écart entre ses Prius, C-HR et autre RAV4 d'un côté, et cette Yaris GR de l'autre. La force de la diversité !
2. Parce que c'est une authentique voiture de rallye pour la route
261 ch, quatre roues motrices, un gros turbo qu'on entend souffler, une boite manuelle... La GR Yaris ne cache pas ses ambitions. Et si vous n'aviez pas encore fait le rapprochement en montant à bord, une petite plaque sur la console centrale se charge de vous rappeler que la Yaris est bien un modèle engagé en championnat du monde des rallyes. Le plus beau, c'est que Toyota n'était absolument pas obligé de sortir une GR Yaris pour homologuer sa voiture de course. Tout l'inverse de la réglementation du Groupe B, dans les années 80. Une certaine 222D était alors en préparation, mais la fin du Groupe B aura tué le projet dans l'œuf, et avec lui l'arrivée d'une petite série de la voiture de course homologuée pour la route. Près de 30 ans plus tard, la boucle est bouclée avec la Yaris GR.
3. Parce qu'elle distille des sensations pures
Une voiture pensée pour être fun et presque sans compromis, ça ne court pas les rues. Mais quand elle est en plus très communicative, joueuse et efficace, c'est assurément un grand cru. La GR met immédiatement en confiance et propose une conduite à la carte : elle peut être rassurante (mode Normal, répartition du couple avant-arrière avec un rapport de 60 %/40 %), espiègle (mode Sport, répartition 30/70) ou alors froidement efficace (mode Track, répartition 50/50). Mais peu importe le mode de conduite sélectionné, la Yaris est ultra impliquante et colle le sourire à son conducteur. Du fait de sa puissance assez raisonnable et de la motricité générée par sa transmission intégrale, la japonaise reste exploitable sur route et se montre bien plus engageante que beaucoup de supercars qui avouent le double de chevaux.
4. Parce qu'elle va à l'encontre de la production automobile actuelle
Au volant de la GR Yaris, on a un peu l'impression de rouler avec une auto d'un autre temps. Elle ressemble plus à un modèle préparé du début des années 2000 qu'à une citadine d'un constructeur généraliste, qui plus est quand ce dernier fait de l'hybride son cheval de bataille. Elle peut être équipée de technologies modernes, comme un affichage tête haute, un système de talon pointe automatique ou encore un GPS connecté. Mais ces équipements sont contrebalancés par des compteurs analogiques un peu vieillots, un frein à main mécanique (voulu par les ingénieurs pour pouvoir faire glisser la voiture à la demande) et des sensations de conduites peu filtrées, comme on en fait de moins en moins. Cette dualité la rend très attachante et tout à fait vivable au quotidien, malgré une certaine radicalité.
5. Parce que c'est d'ores-et-déjà un collector en puissance
Contrairement à la Yaris GRMN, basée sur la génération précédente, la GR Yaris n'est pas une série limitée. Elle sera donc disponible pendant quelque temps, à un prix franchement aguicheur : à partir de 35 600 €. Entre son statut particulier, des performances de compacte sportive dans une citadine et le fait qu'elle dispose d'une carrosserie 3-portes spécifiques, elle a presque tous les atouts dans sa manche pour être prisée des collectionneurs. Sans oublier que la GR Yaris est peut-être l'une des dernières petites sportives 100 % thermiques, ce qui la place d'office à part dans le parc automobile.
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