Accident de Sorèze: le Chief Engineer de la CNT Met en Cause le Chauffeur

Selon Gaya Goopeechand, il était de la responsabilité du chauffeur de vérifier qu’il n’y avait pas de fuite d’air dans le système de freinage avant de prendre la route. C’est une fuite d’air dans un tube en plastique appelé Festo qui aurait entraîné une panne de frein et provoqué l’accident. «Il aurait pu faire le tour de l’autobus pour écouter les fuites d’air. C’est une méthode efficace», indique le Chief Engineer.

Deepchand Gunness avait cependant, le 14 décembre2012, rapporté un accident qui, selon lui, avait été causé par une fuite d’air. Mais pour Gaya Goopeechand, il n’a jamais été question de fuite d’air. Il devait faire ressortir que cet accident s’était produit le 13 décembre 2012 mais que le chauffeur ne l’a rapporté que le lendemain. «C’est la politique de la CNT de rapporter l’incident le jour même», souligne-t-il.

Le Chief Engineer s’est aussi demandé pourquoi le chauffeur de l’autobus n’a pas utilisé le frein à main au moment de l’accident de Sorèze. «Je me suis rendu sur les lieux le jour du drame et j’ai constaté que le frein à main était sur le point mort. Tous les chauffeurs savent qu’en cas d’urgence ils doivent utiliser le frein à main.»

Egalement appelés à témoigner, Ahmad Mallam -Hassam, Secretary and Administrative Manager à la CNT, et Ram Brizmohum, Depot Manager, ont affirmé n’avoir jamais eu de plaintes concernant la façon de conduire de Deepchand Gunness. Ashvin Ramdhony, Traffic Officer de la CNT, a pour sa part souligné que la CNT autorise uniquement les chauffeurs «avec beaucoup d’expérience» à conduire des autobus comme le Blueline.

L’audition des témoins devrait se poursuivre dans les jours à venir. D’autres employés de la CNT devraient être appelés à la barre.