Six mois plus tard, «rien n’a été fait malgré les chiffres alarmants sur le nombre de tués», s’est désolé Aadil Ameer Meea, lors de la reprise des travaux parlementaires, sans que le Premier ministre ne contredise le député MMM.
Interpellé sur la lenteur du commissaire de police et du ministre des Infrastructures publiques à mettre en place les mesures annoncées, sir Anerood Jugnauth s’est contenté d’un laconique: «Je suppose qu’ils prennent bonne note.» En attendant, avec 44 victimes depuis le début de l’année, la route tue toutes les 54 heures. À ce rythme, 2016 pourrait être l’année la plus meurtrière jamais enregistrée. En cause, a précisé le Premier ministre : la vitesse, le non-respect de la signalisation, le téléphone portable au volant, l’alcool et le comportement insouciant des piétons. Des facteurs à croiser avec ce chiffre récemment dévoilé par Statistics Mauritius : en 2015, les trois-quarts des tués étaient soit à pied, soit en deux-roues. La future National Road Safety Commission sait donc où diriger ses efforts.
Pour y voir encore plus clair, nous avons tenté, statistiques à l’appui, de dégager une semaine-type sur nos rou
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