Assassinat maquillé en accident: Riyad Owarish nie son implication

2 years, 11 months ago - 5 April 2021, lexpress.mu
Assassinat maquillé en accident: Riyad Owarish nie son implication
Hier matin, Riyad Owarish, 49 ans, exerçant comme infirmier en Angleterre, a commencé à donner sa déposition sur les circonstances d’un accident mortel.

Il aurait percuté le motocycliste Imran Badul, 49 ans, sur l’autoroute à Camp-Chapelon avec sa BMW. Bibi Naseera Damree, 46 ans, épouse d’Imran Badul qui voyageait comme passagère sur la moto, avait été blessée dans cet accident survenu le jeudi 25 mars. L’enquête menée par la Major Crime Investigaiton Team (MCIT) a établi que ce n’était pas un accident. Pendant trois heures, l’infirmier s’est expliqué en présence de son avocat, Me Shameer Hussenbocus, assisté de Mes Asif Moollan et Bilaal Oozeerally. 

Riyad Owarish a fait la chronologie de sa journée du 25 mars, pour soutenir qu’il n’est nullement impliqué dans l’accident. Quoiqu’il ait conduit sur cette route, a-t-il dit, cela ne pouvait être au moment de l’accident. Le suspect a donné des alibis et a demandé aux enquêteurs de les vérifier. Son téléphone cellulaire, en possession de la police, pourrait également livrer des éléments de réponses quant à ses déplacements. 

Est-ce le hasard que Naseera Damree, avec qui Riyad Owarish avait contracté le nikha, soit impliquée dans un accident sur une route sur laquelle il a roulé ? Il raconte que pendant plus de deux ans et demi, Naseera Damree était son épouse. Pendant un certain temps, il a quitté le pays pour se rendre à nouveau en Angleterre où il a passé plus de vingt ans. À son retour, il a été conseillé que le nikha devait être refait, ce qui a été effectué en janvier de cette année. Toutefois, clame-t-il, ils ne sont restés ensemble que pendant dix jours. 

Le jour de cet accident, il ne conduisait pas en état d’ivresse, a-t-il déclaré. Ce n’est qu’après être rentré chez lui à Coromandel qu’il a bu deux cannettes de bière. La police est remontée jusqu’à lui en suivant les images des caméras de Safe City. 

Sur la base d’informations dont disposait la police, le conducteur de la BMW est soupçonné d’avoir percuté ce couple et de ne pas s’être arrêté. Grâce à une enquête sur le terrain et des informations obtenues par le Field Intelligence Office, les enquêteurs ont établi que le conducteur de la BMW et l’épouse du motocycliste avaient eu une liaison. Une thèse d’acte malveillant (foul play) a alors été privilégiée et la MCIT saisie du dossier. 

Riyad Owarish était désormais interrogé comme suspect dans une affaire d’assassinat. D’ailleurs, il avait été présenté devant la Bail and Remand Court au tribunal de Port-Louis sous cette nouvelle accusation.

Accident fatal à Camp-Chapelon : Le suspect Riyad Owarish invite la police à examiner sa voiture

Riyad Owarish (50 ans), sur qui pèse des soupçons d’homicide après un accident fatal survenu à Camp-Chapelon le jeudi 25 mars, nie être impliqué dans quelconque accident. Interrogé pendant quatre heures dans les locaux de la Major Crime Investigation Team (MCIT) vendredi, en présence des avocats Shameer Hussenbocus, Asif Moollan et Bilaal Oozeerally, il a cependant admis qu’il était bien au volant de sa BMW, mais que c’est à peu près tout. « J’ai pris l’autoroute dans la soirée, mais je n’ai percuté personne », dit-il, ajoutant qu’il n’a vu « aucun accident sur les lieux quand je me dirigeais vers Coromandel ».

Si le quinquagénaire a admis qu’il avait bu de l’alcool ce jour-là, il a invité les enquêteurs à vérifier son véhicule et à effectuer les prélèvements nécessaires afin d’établir si sa voiture a subi quelconque dommage. Riyad Owarish a également indiqué à la police les différents endroits par où il est passé et a demandé aux enquêteurs de vérifier les caméras de la Safe City pour vérifier ses dires. « À aucun moment je n’ai suivi mon ex-épouse ou son compagnon », dit-il.

L’homme a par ailleurs expliqué qu’il s’était marié avec Naseera (46 ans), la passagère en croupe, mais qu’il avait « tourné la page » après leur séparation. Il a également appris aux enquêteurs qu’il a travaillé dans un centre médical en Angleterre pendant plus d’une vingtaine d’années comme infirmier, avant de rentrer à Maurice en octobre de l’année dernière. Après son interrogatoire à la MCIT, Riyad Owarish a été reconduit à Alcatraz, où il reste en détention. Les enquêteurs comptent vérifier son alibi et attendent un rapport de la police scientifique en ce qui concerne l’inspection de sa BMW.

Pour rappel, la mort d’Imran Badul (49 ans), qui a été renversé alors qu’il se trouvait à moto, est traitée comme un “alleged murder” par la MCIT. La police a en effet obtenu des renseignements à l’effet que Muhammad Riyad Owarish serait impliqué dans cette affaire, car son ex-épouse avait refait sa vie avec la victime. L’autopsie pratiquée sur Imran Badul a attribué son décès à de multiples blessures. La police avait arrêté Riyad Owarish à Coromandel quelques heures après ce délit de fuite allégué. Il avait été testé positif à l’alcootest et placé en détention.

Accident à Camp Chapelon traité comme un assassinat : le suspect, Riyad Owarish rejette les accusations portées et fournit des alibis

L’accident survenu le 25 mars dernier sur l’autoroute à Camp Chapelon est traité comme un acte prémédité selon des indices recueillis par la Major Crime Investigation Team. Mercredi dernier, Riyad Owarish un infirmier du Royaume Uni a été de nouveau interrogé. Il a rejeté toutes les accusations portées contre lui. Il affirme qu’il était sorti ce soir-là mais dit n’avoir rien à faire avec l’accident qui a couté la vie à Imran Badul, un habitant de Saint Pierre.

Riyad Owarish, actuellement en détention policière, est soupçonné d’avoir percuté mortellement Imran Badul qui était à moto le 25 mars dernier. Ce dernier était accompagné de son épouse. Celle-ci est toujours admise à l’hôpital.

L’accident s’est produit à hauteur de Camp Chapelon. Après l’accident, l’infirmier aurait pris la fuite.

Les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui en visionnant les images des caméras de Safe City. Il a été arrêté le lendemain à son domicile. L’alcotest pratiqué sur lui a révélé la présence d’alcool dans le sang. Il a dit aux enquêteurs avoir consommé de l’alcool après être rentré chez lui.