Le Dr Dhanandjay Kawol, directeur général du ministère des collectivités locales et de la gestion des risques de catastrophes, M. Geeanesswar Bundhooa, secrétaire permanent par intérim du ministère des infrastructures nationales et du développement communautaire, M. Kensuke Ichikawa, conseiller en géotechnique du ministère, et d’autres personnalités étaient également présents.
Le ministre Hurreeram a souligné l’impact du changement climatique au niveau mondial, tout en soulignant que l’île Maurice est exposée à des conditions climatiques sévères, notamment des inondations, des glissements de terrain, des ruptures de pente, des pluies torrentielles et des cyclones intenses.
Il a rappelé qu’en 1986, l’île Maurice a connu un glissement de terrain de grande ampleur à La Butte, puis à Chitrakoot en 2005, suivi d’un second épisode en 2006. Des glissements de terrain ont également été enregistrés à la Vallée Pitot et à Quatre-Soeurs.
Le ministre a déclaré que le gouvernement avait pris des décisions audacieuses pour atténuer les effets du changement climatique et y remédier. L’une de ces décisions est la mise en place de l’Autorité de drainage des terres, a-t-il souligné. Le gouvernement a également sollicité le soutien du gouvernement japonais, dans le cadre d’un accord de coopération technique, pour un projet de gestion des glissements de terrain, a-t-il souligné.
L’accent est désormais mis sur la nécessité d’adopter une approche holistique, basée sur la topographie du pays, afin de déterminer des plans d’action. Il a ajouté que le modèle numérique d’élévation (MNE) a permis au pays d’avoir une meilleure compréhension du paysage et d’identifier des mesures correctives pour résoudre les problèmes liés aux inondations.
Il a également fait remarquer que l’unité géotechnique a identifié les zones sujettes aux glissements de terrain à Maurice et a élaboré la carte des risques de glissements de terrain pour Maurice, qui montre 62 sites prioritaires de glissements de terrain à risque à travers l’île.
Le ministère de tutelle, a-t-il souligné, en collaboration avec les autorités, évaluera le degré de gravité de chaque site afin de faire face à chaque situation et de déterminer les meilleures stratégies pour atténuer et traiter les effets des glissements de terrain à Maurice.
Quant à M. Bundhooa, il a insisté sur la nécessité pour les autorités d’être bien préparées à l’avance en cas d’adversité. L’atelier permettra d’élaborer un plan de gestion des glissements de terrain, d’examiner les progrès réalisés et de planifier la marche à suivre, a-t-il souligné. Il a souligné que la situation évolue face au changement climatique, ajoutant que l’île Maurice est plus exposée aux risques climatiques. Le plan décrira le statut des sites et fournira des actions appropriées à prendre pour mieux répondre à une crise, a-t-il déclaré.
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