La police a eu toute les peines du monde à convaincre quelques habitants qui exprimaient leur mécontentement concernant des travaux effectués pour installer des caméras Safe City.
L’entrepreneur chargé du chantier a dû «stopper» les activités. Des travailleurs avaient creusé un fossé d’une profondeur de deux pieds à Sin Fat Road, à proximité d’un terrain de foot. Mais un groupe de contestataires faisait de la résistance. Deux d’entre eux ont recouvert l’excavation avec de la terre et des pierres.
La police a dû calmer les esprits et a sensibilisé le public à l’importance de la vidéosurveillance. Une rencontre entre les membres des forces de l’ordre et les villageois est prévue en vue de dégager une solution.
Ces caméras, grâce à l’intelligence artificielle, sont censées identifier les visages scannés à distance avec un logiciel de reconnaissance faciale et photographier distinctement les plaques d’immatriculation des véhicules. Le système peut connaître le sexe et l’âge approximatif des personnes filmées. Les caméras peuvent également suivre à la trace le déplacement d’un individu et ou faire le suivi de l'itinéraire d'une voiture suspecte dans le cadre d’une enquête policière. Pour les membres de la force policière c’est un bijou pour lutter contre la criminalité et assurer la protection des citoyens.
A condition que les caméras soient opérationnelles et que les images ne disparaissent pas…
Au Parlement toujours: « 200 personnes épinglées grâce aux caméras Safe City », affirme Pravind Jugnauth
C’était lors de la tranche des questions réservée au Premier ministre.