Outre le fait que la compagnie dispose d’une bonne marge de manoeuvre, les prix payés pour la dernière cargaison de produits pétroliers, qui est arrivée à bord du Red Eagle, le 22 juin, seront aussi pris en cause.
Au moment où cette cargaison était embarquée, soit au cours de la deuxième semaine de juin, le cours du pétrole s’échangeait encore, sur le marché, à un niveau raisonnable. Même si la pression inflationniste avait tendance à tirer le cours vers le haut avant que le prix du baril de brut ne se mette à taquiner la barre de $ 115 dollars, vers la fin de la troisième semaine de juin. Soit son cours le plus haut depuis au moins neuf mois.
Cette situation est dictée par les inquiétudes sur l’offre après les tensions au nord de l’Irak. Mais depuis la semaine dernière, ces inquiétudes ont commencé à se dissiper et les prix ont repris leur tendance à la baisse.