L'espoir renaît chez Carlos Ghosn. Trois semaines après sa seconde arrestation pour de nouveaux soupçons de malversations financières, l'ancien patron de l'Alliance Renault-Nissan a vu sa récente demande de libération être acceptée par le tribunal de Tokyo, moyennant une caution de 500 millions de yens soit 4 millions d'euros environ.
Les raisons de cette décision n'ont pas encore été divulguées mais les avocats du magnat de l'automobile déchu ont semble-t-il insisté auprès du tribunal sur l'absence de risque de destruction de preuves et de fuite, tout en mettant en avant un problème médical puisque leur client souffre d'une insuffisance rénale chronique.
Le parquet a lui déjà décidé de faire appel de cette libération mais si ce recours suspensif est rejeté Carlos Ghosn pourra alors rapidement retrouver la liberté.
Plusieurs conditions restrictives
S'il sort de prison, l'ancien dirigeant sera toutefois soumis à de strictes conditions: "assignation à résidence, interdiction de quitter le Japon et autres conditions destinées à empêcher destruction de preuves et fuite", a précisé le tribunal.
Carlos Ghosn est désormais sous le coup de quatre inculpations, dont une pour minoration de revenus et deux pour abus de confiance aggravé. Son procès n'est pas attendu avant plusieurs mois.
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