Ce sont les propos de Hamrag Roy, président de la Transport Industry Workers' Union, lors d'une conférence de presse le jeudi 6 avril, à Port-Louis.
Radhakrishna Sadien, président de la State and other Employees Federation, aussi présent lors de ce point de presse, dénonce de son côté «le manque de relation industrielle entre la direction de la CNT et les employés.» Pour les syndicalistes, les employés sont laissés pour compte. Ils n'arrivent ni à négocier avec la direction ni avec le ministère.
«Nous faisons face à plusieurs problèmes en ce moment à la CNT», fait valoir Radhakrishna Sadien. «J'ai envoyé plusieurs correspondances au ministre des Transports publics Nando Bodha mais je n'ai pas eu de réponse.»
Hamrag Roy, lui, fait valoir qu'entre «le Metro Express, les manquements de la direction et le manque d'information et de communication, les employés se posent des questions et les problèmes s'entassent.» Avant d'ajouter que «même les bus ne sont pas entretenus par la compagnie mais plutôt par des agences externes. Cela représente un gaspillage de fonds et les mécaniciens qualifiés sont recyclés en tant que chauffeurs de bus.»