Les fonctionnaires et les employés ont été autorisés à rentrer plus tôt chez eux sauf que plusieurs d’entre eux ont été pris au piège dans leurs véhicules respectifs avec la montée des eaux. La circulation est largement perturbée à tous les niveaux. On rappelle que les transports en commun seront opérationnelle trois heures après l’émission de l’alerte 3.
Cyclone Belal : les travailleurs pris au piège
Avec l’intensification et le rapprochement du cyclone Belall, de nombreux travailleurs se retrouvent bloqués à travers l’île, en raison d’importantes inondations.
Un communiqué a été émis, vers la mi-journée, pour relâcher les fonctionnaires, invitant les patrons du secteur privé à emboîter le pas.
Pour l’heure, de nombreux véhicules sont piégés par les eaux dans la capitale. Des véhicules d’employés qui, envoyés au travail malgré une intensification annoncée, ont tenté de retourner chez eux. Des scènes effroyables sont visibles dans diverses parties de l’île, mais surtout la capitale.
Port-Louis est, en ce moment, scindé en deux par les eaux ayant envahi l’autoroute bordant le Caudan. Alors que des images de véhicules emportés par les eaux et laissés à la dérive, dans les rues de la capitale, circulent intensivement.
Sur l’autoroute, plusieurs zones connaissent d’importants ralentissements: Bagatelle, Ebene, Camp-Chapelon…
Un grave incident serait même survenu aux abords du fly-over de Camp-Chapelon, la police étant déjà sur place.
Face à la dégradation des conditions météorologiques et des dégâts matériels conséquents de même que le risque pris par les employés, l’alerte cyclonique de classe 3 a été annoncé à partir de 13h30.
Les pompiers ont reçu plus de 150 appels en une heure
47 interventions ont été menées jusqu’ici.
Six concerne des opérations de sauvetage, à Gros Cailloux, la rue de la Poudrière, Résidence la Cure, Vallée des Prêtres et Beau Bassin, entre autres.
26 autres interventions concernent des routes obstruées par des branches ou des débris. Les pompiers ont du intervenir dans neuf maisons inondées, jusqu’ici.
