Le policier est un sergent responsable d’une unité de la police basée dans le Nord. Après que le jeune homme a porté plainte, son employeur lui a emboîté le pas en portant plainte contre lui pour vol. Une enquête est en cours et les enquêteurs devront visionner les images des caméras pour confirmer les dires du jeune homme.
L’employeur, son actionnaire et le comptable de l’entreprise ont été interpellés, lors d’une descente de plusieurs policiers sur la station-service jeudi. Ils ont accompagné les enquêteurs à la CID de Terre-Rouge et ont été longuement interrogés. Ils ont nié les faits et après leur interrogatoire, ils ont été autorisés à rentrer chez eux. Selon la victime, l’incident aurait eu lieu vers 15 heures le 20 juillet sur une station-service à Arsenal. Ce jour-là, le pompiste était à son poste quand le comptable lui aurait demandé de mettre à jour ses recettes et de se rendre au bureau du directeur. Sur place, il a constaté que l’employeur était accompagné du comptable, de l’actionnaire et d’un policier qu’on lui a présenté comme un officier de la CID.
Si l’on en croit le pompiste, son employeur l’aurait aussitôt accusé d’avoir commis une fraude de Rs 2,5 millions depuis 2020. Le jeune homme a nié les faits, mais les personnes présentes lui aurait mis la pression et l’auraient menacé de nuire à sa famille, l’obligeant ainsi à signer une lettre reconnaissant les faits, selon ses dires. Le pompiste ajoute qu’au moment où il se trouvait dans le bureau, il n’avait pas le droit de sortir ou d’appeler qui que ce soit, et qu’il a été séquestré. Lors de sa déposition, il a également expliqué qu’il pouvait identifier les personnes présentes.
Par ailleurs, le directeur de la station-service s’est aussi présenté au poste de police pour porter plainte contre le pompiste, l’accusant d’avoir falsifié des reçus pour un montant de Rs 2,5 millions, depuis 2020. Il explique que peu après que le jeune homme a rejoint la station-service, il a remarqué que le cash flow avait commencé à diminuer de Rs 568 706.45. Par la suite, il a constaté qu’en 2022, il y avait un manque à gagner de Rs 765,165.37, et qu’entre janvier et juin 2023, un montant de Rs 1 189 506.16 manquait dans la caisse.
Il aurait mené sa propre enquête, et avec l’aide du comptable, ils ont vérifié toutes les recettes et entrées faites par les pompistes. Ils ont conclu que les divergences venaient principalement du jeune homme de 28 ans. L’employeur avance qu’il a constaté que plusieurs reçus avaient été falsifiés, notamment parce qu’un reçu original porte une empreinte du nom de la banque et parfois un duplicata, alors que les reçus fournis par le pompiste étaient tous faux.
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