Quoi que l’on en dise, et si ce n’est pas la pire, l’industrie automobile reste tout de même très polluante. On parle de la fabrication des voitures, bien sûr, de leur usage aussi, mais on pense moins à l’entretien et à la réparation. Et pourtant, dans ce domaine, il y a aussi de gros changements à faire, afin de rendre cette filière plus vertueuse, tout en réduisant les dépenses pour les clients. Car pour rappel, posséder une auto est généralement le 2ème poste de dépense pour les Français, juste derrière le logement et devant l’alimentation. Autant dire que faire réparer son véhicule, ça coûte très cher. Heureusement, depuis quelques années, il est possible d’avoir recours à des pièces recyclées dans certains cas. Cela permet alors de réduire les coûts, ainsi que le gaspillage.
Un usage en hausse
Si cela n’est pas encore entré dans les habitudes de tout le monde, garagistes comme automobilistes, l’usage des pièces d’occasion se fait toutefois de plus en plus fréquent. En effet, comme le révèle une étude menée par le SRA (Sécurité & Réparation Automobiles), ces pièces ont représenté 3,8 % du total de celles utilisées par les professionnels de la réparation. Une légère hausse par rapport à 2021, où 3,6 % de pièces usagées étaient utilisés. C’est surtout beaucoup plus qu’en 2017, avec seulement 2,7 %.
Des pièces diverses et variées
De nombreuses pièces peuvent alors être utilisées à nouveau. Parmi les plus populaires, on retrouve notamment les hayons (24,6 %), suivis des portières avant (23,5 %) et enfin des portières arrière (20,4 %). Les ailes, capots et feux arrière ont également été nombreux à être réutilisés après avoir été reconditionnés.