Délit de fuite: une victime reçoit sa compensation

7 years, 3 months ago - 5 September 2017, lexpress.mu
Délit de fuite: une victime reçoit sa compensation
«Une demande a été réglée le 31 août 2017.» C’est ce qu’indique un cadre de l’Insurance Industry Compensation Fund.

Un an tout juste après la mise en place de ce fonds, un premier décaissement a été fait à une victime de hit and run.

Le Hit and Run Sub Fund de l'Insurance Industry Compensation Fund est destiné aux personnes victimes d'un accident suivi d'un délit de fuite. En cas de décès des victimes, la compensation est remise à leurs proches. Le montant de la compensation se situe dans la fourchette de Rs 25 000 à Rs 350 000, dépendamment de la gravité de l'accident. Les compagnies d'assurances déduisent entre Rs 25 et Rs 200 de la police d'assurance d'un client, en fonction de la capacité du moteur du véhicule, et reversent la somme dans le Hit and Run Sub Fund.

Les victimes sont dédommagées au bout de six mois. Cela s'applique après que la police n'a pu retracer la personne qui a pris la fuite après un accident de la route. Depuis la mise sur pied du fonds, le 2 septembre 2016, avec une somme de Rs 17 millions, six demandes ont été faites. Trois ont été rejetées car elles «ne satisfont pas les critères et ne sont pas considérées comme des cas de délits de fuite», indique notre interlocuteur. Quant aux deux demandes restantes, «elles sont en attente, étant donné qu'on attend le dossier portant sur l'enquête de la police».

Quant aux procédures de réclamation, les victimes disposent d'un délai de deux ans pour faire leur demande, à compter de la date de l'accident du moment que celui-ci est survenu à partir de 2016. «Au cours de notre investigation, on pourra demander des certificats médicaux et nous nous basons sur l'enquête policière, fait ressortir le cadre. Mais c'est dommage que beaucoup de personnes ne sont pas au courant de ce fonds malgré le lancement qui a été fait il y a un an déjà

La mise en place du fonds est une initiative du ministère des Services financiers et de la bonne gouvernance. C'est le ministre d'alors, Roshi Bhadain, qui avait procédé au lancement.