Ces enquêtes portent sur des allégations graves de violations des procédures de procurement, à la suite de plaintes déposées auprès de la FCC par des sources anonymes, en particulier dans l’attribution de plusieurs contrats d’un montant estimé à environ Rs 90 millions. Ces irrégularités auraient eu lieu depuis 2021.
Les enquêteurs de la FCC ont effectué une descente dans les locaux de la CNT, à Vacoas, et ont saisi plusieurs dossiers importants. Les contrats en question incluent : ceux alloués à la société Rapid Services Ltd d’une valeur de Rs 24 millions ; des uniformes pour les employés de la CNT pour un montant de Rs 8,5 millions ; l’achat de pneus de mauvaise qualité d’une valeur de Rs 45 millions et l’achat d’autobus d’une valeur de Rs 5 millions.
Selon les informations disponibles, le management ne respectait pas les procédures de procurement établies par l’organisation, ce qui a conduit à des décisions douteuses. En plus de ces quatre contrats, quatre autres accords d’une valeur de Rs 120 millions sont également sous enquête, concernant notamment le servicing des autobus, l’achat de diesel et d’essence, ce qui pourrait étendre la portée de la fraude et des irrégularités dans le cadre du processus de procurement. Les enquêteurs cherchent à déterminer si ces contrats ont également été attribués dans des conditions similaires, sans respecter les règles de transparence et de concurrence. Les officiers de la FCC cherchent à obtenir des preuves concrètes de ces irrégularités et à comprendre comment les procédures de sélection des fournisseurs ont été bafouées, notamment concernant la qualité des produits acquis. Les pneus de mauvaise qualité et les autobus achetés sous ces contrats semblent être au centre de l’enquête, avec des accusations de corruption et de fraude qui pèsent sur certains responsables de la CNT.
L’audition de l’ancien directeur général de la CNT est également prévue au Réduit Triangle où il devra fournir des éclaircissements sur son rôle dans ces affaires. Des interpellations sont à prévoir et plusieurs responsables pourraient être confrontés à des charges graves liées à ces pratiques frauduleuses.
L’ancien directeur général (DG), Rao Rama, est dans le viseur de l’organisme.
La Financial Crimes Commission (FCC) a effectué une descente au siège de la Compagnie nationale de transport (CNT) à Bonne-Terre ce mercredi. L’ancien directeur général (DG), Rao Rama, est dans le viseur de l’organisme.
Les enquêteurs de la FCC ont mené une opération dans les locaux de la CNT dans le cadre d’une enquête portant sur des allégations de malversations dans les procédures d’appels d’offres.
Cette affaire remonte à 2023, lorsqu’une lettre anonyme avait été envoyée à la FCC, dénonçant une série d’irrégularités impliquant l’ancien DG de la CNT, Rao Rama.
En décembre 2024, la FCC a relancé son enquête sur des allégations de malversations concernant plusieurs appels d’offres entre 2022 et 2023. La Compagnie nationale de transport avait notamment acquis des machines de billetterie électronique et des chaussures pour ses employés, entre autres, dans des conditions jugées suspectes.
Un audit interne mené début décembre 2024 par le ministère des Transports a révélé que les comptes de la CNT n’avaient pas été audités depuis 2016. Selon une source au ministère, les détails obtenus concernant l’attribution de certains contrats sont qualifiés de « choquants ».
Cette affaire a été référée à la FCC, qui avait ouvert une première enquête dès 2023. La convocation de l’ancien DG Rao Rama dans cette affaire semble imminente, au siège de l’organisme situé au Réduit Triangle.
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