Dix personnes voyageant à bord d’un autobus Blue Line de la CNT, datant de 2007, ont trouvé la mort ce tragique 3 mai 2013. Ce dimanche, leurs proches procéderont à un dépôt de gerbes devant la stèle érigée à Sorèze en mémoire des disparus.
Une enquête judiciaire avait été ouverte par le bureau du Directeur des poursuites publiques, en juillet 2014, pour faire la lumière sur les circonstances de l’accident. 46 témoins ont été entendus dans le cadre de cette affaire. Deux mois plus tard, soit le 23 septembre, la magistrate Ida Dookhy-Rambarrun a soumis ses conclusions. Elle a montré du doigt l'entretien du système de freinage défaillant. De plus, le chauffeur de l’autobus, Deepchand Gunness, n’avait pas activé le frein à main.
De leur côté, les proches ont déposé des plaintes en cour, réclamant des dommages. Deux ans après, ils attendent toujours que justice soit faite. «On demande au gouvernement de ne pas nous oublier», lance Yannick Pokhun.
Pour les aider, la Victims Association of Soreze a été mise sur pied. Le but, souligne son président, Yannick Pokhun, est que les conducteurs ainsi que les compagnies de transport, entre autres, prennent conscience de leurs responsabilités. «Le combat continue…»