Chamarel sous le choc: Deux Bangladeshis morts, des responsabilités accablantes

Un poids lourd, appartenant à une entreprise de construction métallique basée à Pamplemousses, a fait une sortie de route avant de terminer sa course au fond d’un ravin, quelque 400 mètres en contrebas.

Selon les informations recueillies auprès du superviseur de l’entreprise, cinq ouvriers se trouvaient à bord du véhicule. Malheureusement, deux d’entre eux ont perdu la vie sur place : Salim Gazi, 41 ans,et Md Mezanur Rahaman,36 ans, tous deux de nationalité bangladaise. Le médecin du SAMU, dépêché sur les lieux,a constaté leur décès à 10 h 15. Les corps ont été transportés à la morgue du centre hospitalier de Rose-Belle pour autopsie. Celle-ci a révélé que les deux victimes sont décédées des suites d’un choc dû à de multiples blessures.

Trois autres travailleurs — Bikash Das, 39 ans, Sheik Md Rabiul, 33 ans, tous deux Bangladais, ainsi que Magar Tulak Bahadur, 31 ans, de nationality népalaise — ont été blessés et transportés d’urgence à l’hôpital de Souillac par des volontaires. Ils y ont été admis pour recevoir les soins nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident demeurent encore floues. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur ce drame. En parallèle, les autorités, en collaboration avec la Société funéraire Al Ihsaan, ont déjà initié les démarches pour organiser le rapatriement des corps des deux victimes vers leur pays d’origine.

De plus, dans un communiqué officiel, le ministre du Travail et des Relations industrielles a exprimé sa profonde tristesse et sa vive colère face à ce tragique événement. Reza Uteem a souligné que de tels accidents sont inacceptables,rappelant qu’aucun travailleur ne devrait perdre la vie dans l’exercice de ses fonctions.

Le ministre a précisé que son ministère a lancé une enquête indépendante. Les premières constatations laissent penser que les conditions de transport des travailleurs pourraient avoir enfreint les normes de sécurité imposée par la loi. «Nous devons rétablir si les travailleurs étaient assis dans le caisson du camion avec les matériaux de construction sans séparation ni dispositif de sécurité adéquat, ce qui constituerait une grave violation des normes de sécurité.»

Le ministre a rappelé que les employeurs ont l’obligation légale de garantir la sécurité de leurs employés,notamment pour leur transport.Toute infraction constatée donnera lieu à des poursuites judiciaires. Il a également lancé un appel pressant aux entreprises pour qu’elles respectent scrupuleusement les lois en vigueur concernant la sécurité des travailleurs, qu’ils soient Mauriciens ou étrangers.

Enfin, il a présenté ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et assuré que des mesures concrètes seront prises pour éviter que de tells tragédies ne se reproduisent.

Accident de camion à Chamarel : l’autopsie livre ses conclusions

La lumière se précise sur les circonstances du tragique accident de la route survenu hier à Chamarel. Selon les conclusions de l’autopsie pratiquée par le département médico-légal de la police en fin de journée de vendredi 25 avril, les deux victimes, identifiées comme Salim Gazi et Mezanur Rahaman, ont succombé à de multiples blessures.

Les deux hommes décédés étaient de nationalité bangladaise. Quant aux trois autres personnes impliquées dans l’accident, elles sont de nationalité népalaise et ont été blessées.

Les premiers éléments de l’enquête menée par la police révèlent que ces ouvriers étrangers travaillaient pour une compagnie de Heavy Metal Workshop située à d’Épinay. Le matin fatidique, les cinq hommes avaient pris place à bord d’un camion transportant un chargement de bois, de ferraille et divers autres matériaux. Leur destination était un chantier de construction situé dans l’ouest de l’île.

Le véhicule, qui venait de quitter Plaine-Champagne et se dirigeait vers Chamarel, a dérapé peu avant 8h pour une raison encore indéterminée. Le poids lourd a alors fait une chute d’une dizaine de mètres, d’après les estimations de la police, avant de s’immobiliser dans la végétation en contrebas de la route.