Coup de tonnerre. Renault et Volkswagen viennent d’être mis en examen en France dans le cadre de l’enquête sur le Dieselgate.
Accusés d’avoir installé un logiciel truqueur sur d’anciens véhicules diesel afin de tromper les contrôles antipollution, les deux constructeurs ont été mis en examen pour « tromperie ».
Renault et Volkswagen contestent
A l’origine du scandale qui a éclaté en 2015, le géant de l’automobile allemand conteste « tout préjudice » pour les consommateurs français. De son côté, la firme française, qui est soupçonnée depuis fin 2016, précise dans un communiqué qu’elle reste « présumée innocente » et qu’elle « conteste avoir commis la moindre infraction et rappelle que ses véhicules ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution ».
Pour le moment, Renault devra néanmoins « déposer un cautionnement de 20 millions d’euros dont 18 millions d’euros pour l’éventuel paiement des dommages et des amendes, et donner une garantie bancaire d’un montant de 60 millions d’euros pour indemniser les éventuels préjudices ».
Selon une source judiciaire, Volkswagen a lui été placé « sous contrôle judiciaire avec obligation de déposer un cautionnement d’un montant de 10 millions d’euros et obligation de constituer une sûreté sous forme de garantie bancaire pour un montant de 60 millions d’euros ».
PSA et Fiat Chrysler bientôt inquiétés ?
Renault et Volkswagen ne sont évidemment pas les seuls constructeurs à faire l’objet d’une enquête en France. Des informations judiciaires visent également PSA et Fiat-Chrysler, réunis aujourd’hui dans le groupe Stellantis.
Pour rappel, en France, la mise en examen est une étape préalable à un éventuel procès.
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