Double décès après un accident : 
pas de caution pour le conducteur du van

Cet habitant de Rivière-des-Créoles avait pris la fuite après le drame, et n’a pas encore expliqué depuis comment il a regagné le sud-est la nuit fatidique.

L’homme, qui travaille comme pêcheur, avait été appréhendé par une équipe du poste de police de Mahébourg dans la matinée de dimanche à Anse-Jonchée. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle lundi en cour, et ce, à la fois pour assurer sa sécurité et pour éviter qu’il interfère avec des témoins.

Les rescapés, de leur côté, ont pu donner quelques détails aux enquêteurs sur les événements survenus dans la nuit de samedi à dimanche, et certains seront d’ailleurs entendus à titre de témoins. Ainsi, selon les informations recueillies, dix personnes avaient pris place dans le van, capable d’en transporter 15.

Les témoins expliquent également que le chauffeur du véhicule, présent au moment où les occupants sont montés à bord, a passé le volant au trentenaire non loin de Plaine-Magnien. Ce dernier a alors pris l’autoroute mais, arrivé à Pailles, il s’est retrouvé sur une chaussée glissante. C’est alors que, pour des raisons encore inconnues, un pneu arrière a crevé.

Le van a ensuite dérapé sur environ 200 mètres avant de s’immobiliser. Une glissade qui aura été fatale à Anishka Pierre (27 ans), dont la tête a violemment percuté une vitre, ainsi qu’à son fils Léon (1 an), qu’elle tenait dans les bras, et qui a été projeté à l’arrière du véhicule.

Tous deux auront rapidement été transportés par des volontaires à l’hôpital Jeetoo, où un médecin n’a pu que constater leur décès. Quant aux autres passagers, ils s’en sortent avec des blessures superficielles. L’autopsie pratiquée sur le corps de cette mère de famille attribue son décès à un choc dû à de multiples blessures. 
Proches et amis ont rendu un dernier hommage à Anishka Pierre et son fils. Le convoi mortuaire a quitté Cité-Tôle, Mahébourg, hier après-midi pour se rendre à l’église Notre Dame des Anges, dans la localité. Mère et fils sont enterrés au cimetière de Rivière-des-Créoles.

Étaient également présents des rescapés du drame, qui ont tenu à être présents malgré leurs blessures. Les passagers du van, une dizaine de proches, avaient quitté ce soir-là le sud-est pour se rendre à une fête d’anniversaire à Grande-Rivière-Nord-Ouest. L’enquête se poursuit sous la supervision du surintendant Bansoodeb.

Accident mortel à Pailles : le conducteur reste en détention jusqu’au 21 août prochain

Le drame s’est produit aux petites heures dimanche. Il a coûté la vie à Anishka Pierre, 26 ans, et à son enfant d’un an, Léone. Le chauffeur, Olivier Marchand, a été présenté devant le tribunal de Port-Louis ce lundi matin où une accusation provisoire d’homicide involontaire a été logée contre lui.

La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Elle a argué que le conducteur de 29 ans pourrait interférer avec des potentiels témoins et manipuler des preuves. La propre sécurité d’Olivier Marchand a aussi été évoquée, compte tenu, selon la police, du bilan de l’accident en termes de vies humaines.

Le conducteur restera donc en cellule policière jusqu’au 21 août prochain, date de sa prochaine comparution et du dépôt d’une motion de remise en liberté sous caution.

Accident ayant couté la vie à une mère et son enfant à Pailles : la thèse de négligence de l’état du véhicule pas écartée par la police

Le drame s’est produit aux petites heures dimanche. Il a coûté la vie à Anishka Pierre, 26 ans, et à son enfant d’un an, Léone. Le chauffeur, Olivier Marchand, a été présenté devant le tribunal de Port-Louis ce lundi matin où une accusation provisoire d’homicide involontaire a été logée contre lui.

Selon les derniers recoupements, la cause de l’accident serait un pneu qui aurait explosé pendant le trajet. La police examinera l’état du pneu pour connaître s’il était dans un état convenable pour être utilisé. Ceci explique aussi l’objection de la police pour accorder la remise en liberté conditionnelle au chauffeur Olivier Marchand car il risque, selon eux, de manipuler certaines preuves ainsi que les témoins du drame.

Sa prochaine comparution est prévue pour le 21 août prochain en cour de district de Port-Louis.