Employés d’UBS: «La grève de la faim n’aura pas lieu si Bodha nous rencontre»

Annonce de l'United Bus Service Employees Union (UBSEU) ce jeudi 3 août, au Centre social Marie-Reine-de-la-Paix, à Port-Louis.

Cette grève de la faim pourrait toutefois être évitée. Du moins si le ministre des Infrastructures publiques et du transport en commun, Nando Bodha, consent à les rencontrer. C'est ce que déclare Gorah Enathally, président de l'UBSEU. Il révèle avoir reçu une lettre du ministère. Mais pas question pour le syndicat de se contenter de cela.

«Minis dan let li'nn avoyé-la li'nn dir li pou donn nou garanti, mé pa sa garanti-la ki nou ti dimandé», fait-il comprendre. Gorah Enathally souligne qu'il n'est pas contre le développement du pays. Sa seule préoccupation, dit-il, c'est la sécurité d'emploi des travailleurs du transport dans le cadre du projet Metro Express.

Même son de cloche du côté de Gessyka Frivet, secrétaire de l'UBSEU. «Nou pa trouv sa let-la konsern séki nou ti dimandé.» Elle insiste : «Nou anvi enn réunion urgent avek le minis.» De rappeler que maintenant que la mairie de Port-Louis leur a donné son aval, les employés du transport peuvent entamer leur grève de la faim n'importe quand...

D'autant plus qu'ils sont en train de perdre patience, renchérit Parmanand Runglall, le président du Front commun syndicat transport. «Nou pé al lor enn lagrev définitivman», lance-t-il. Et ce n'est pas tout, met-il en garde. «Pa zis lagrev de la faim ki pou éna lerla, lagrev zénéral!»