On le sait, les véhicules chinoises sont de plus en plus nombreuses en Europe. Et ça, l’Union Européenne n’aime pas beaucoup.
Une enquête contre les constructeurs chinois
C’est ainsi qu’elle a récemment ouvert une vaste enquête contre les constructeurs chinois ainsi que le gouvernement. Et pour cause, Bruxelles accuse ce dernier de verser des subventions à ses marques nationales, afin de leur permettre d’afficher des prix plus bas. Ce qui leur permet d’être plus compétitives face aux voitures européennes, et qui s’apparente donc à de la concurrence déloyale. Mais les choses ne se passent en réalité pas vraiment comme prévu. Et pour cause, selon des sources proches du dossier, la Commission européenne a récemment adressé un avertissement à trois constructeurs chinois de véhicules électriques. Ces entreprises, à savoir BYD, SAIC et Geely, sont actuellement visées par cette grande enquête mais ne semblent pas disposés à apporter leur aide. L’institution européenne a exprimé des préoccupations quant à l’insuffisance d’informations fournies par ces marques depuis les débuts des investigations. Et cela pose évidemment problème à Bruxelles, qui est bien décidé à agir.
L’Europe veut accélérer l’enquête
L’enquête en question a été initiée par la Commission européenne elle-même. Son objectif est d’évaluer, sur une période de 13 mois, si des taux supérieurs au taux standard de l’UE de 10 % devraient être imposés aux voitures, notamment chinoises. L’idée sous-jacente est que ces véhicules pourraient bénéficier de subventions dans leur pays d’origine. Si la Commission conclut que les informations fournies par BYD, SAIC et Geely sont insuffisantes, elle pourrait se tourner vers d’autres sources pour calculer les tarifs. Cette mesure pourrait entraîner une augmentation des tarifs appliqués aux véhicules concernés. Il est intéressant de noter que dans dix autres affaires impliquant des subventions chinoises, la Commission européenne a déjà utilisé les “données disponibles” pour combler certaines lacunes. Cette approche est courante dans les processus de défense commerciale de l’UE. Les entreprises concernées ont toutefois le droit de répondre à cet avertissement. SAIC, par exemple, a déclaré avoir “pleinement coopéré” avec la Commission et fourni toutes les informations nécessaires conformément aux règles de l’Organisation mondiale du commerce.
Les autres ne se sont pas encore exprimés pour le moment.
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