Essai De La Honda Civic Type R 2021 : Un Dernier Tour De Piste

3 years, 3 months ago - 15 July 2021, auto123.com
Essai De La Honda Civic Type R 2021 : Un Dernier Tour De Piste
Essai De La Honda Civic Type R 2021 : Un Dernier Tour De Piste

Voici sept raisons pourquoi cette cinquième génération de l’enfant terrible de honda est une incroyable voiture sport dans tous les sens du termevoici sept raisons pourquoi cette cinquième génération de l’enfant terrible de honda est une incroyable voiture sport dans tous les sens du terme

Cinq ans déjà ! Cinq années à voir cette créature aux lignes tranchantes se frayer un chemin à travers la circulation et lors de journées en piste réservées aux voitures de performance. Il nous faut désormais dire adieu à cette première Type R nord-américaine, la plus sportive des Civic qui est vendue ailleurs dans le monde depuis le milieu des années 90.

L’enfant terrible de Honda a soulevé les passions, alimenté les discussions et fait rager les habitants sur quelques pâtés de maisons, probablement à la suite d’une folle accélération sur l’autoroute. Mais en fin de compte, la Civic Type R pourra se vanter d’avoir séduit les aficionados du modèle, ceux et celles qui, sans hésitation, ont importé un exemplaire du Japon, malgré le poste de conduite à droite. Elle aura même conquis la presse automobile, dont le scribe qui vous livre ici ses impressions.

Pour ce dernier contact avec la cinquième génération du modèle, j’ai choisi de faire un palmarès, ne serait-ce que pour énumérer toutes les qualités de cette sportive compacte. Mais soyez rassurés, Honda travaille déjà sur la suite de l’histoire. Bien que l’inventaire du Type R soit presque entièrement écoulé chez nous, on peut espérer un deuxième opus fabriqué en Amérique du Nord.

Voici donc 10 raisons pour lesquelles la Honda Civic Type R 2021 est une excellente voiture du dimanche… ou de tous les jours !

Une époustouflante mécanique
Le cœur de la Type R se trouve entre les deux roues motrices avant. Son moteur 4-cylindres turbo de 2,0 litres délivre une puissance de 306 chevaux dans les hautes sphères de son régime (à 6500 tours/minute) ainsi qu’un couple maximal de 295 lb-pi, disponible dès 2 500 tours/minute. Ce formidable moulin perpétue la tradition des mécaniques Honda d’autrefois avec une souplesse peu commune, et ce malgré l’ajout de la turbocompression à sa recette magique.

Certes, le moteur ne possède peut-être pas le côté cru de ses ancêtres atmosphériques, mais lorsque les motoristes de Honda sont mandatés pour insuffler de la performance, tout est permis, ou presque ! En fin de compte, il est probablement le meilleur actuellement offert au sein de la gamme Honda. Le VUS Acura RDX, si apprécié depuis sa refonte, profite d’une version moins explosive de cette motorisation

Pour la boîte de vitesses manuelle
Je ne le répéterai jamais assez : les boîtes manuelles du constructeur Honda se classent parmi les meilleures de l’industrie, aux côtés des unités de Porsche, de Mazda et de BMW notamment. Légère et précise, cette boîte fait croître le plaisir avec l’usage. La technique de pilotage « talon-pointe » est très facile à réaliser, idem pour les changements de rapports. En fait, la personne au volant de la Type R change probablement plus souvent les vitesses, tellement l’opération est plaisante. Quant au petit pommeau d’aluminium situé entre le conducteur et son passager, il est très agréable à manier.

La position de conduite
Il est vrai qu’un seul coup d’œil à la banquette arrière nous rappelle les origines modestes de la Type R, mais l’avant, avec ses sièges enveloppants qui gardent les occupants bien en place au cours de virages serrés, est plus audacieux. Même si aucun ajustement électrique n’est offert, il est très facile de trouver une excellente position de conduite, un élément essentiel dans toute voiture sportive. Le volant, exclusif à la Type R, est agréable à tenir quoiqu’il puisse devenir glissant à l’occasion. Lors d’une session sur piste, une paire de gants adaptée est de rigueur, un investissement peu coûteux qui assure au pilote un meilleur contrôle.

Trois modes de conduite
Avec ses trois modes de conduite - Confort, Sport et +R - la Civic Type R bonifie cette dimension de réglages personnalisables. Le mode Confort ne ressemble en rien à l’expérience de conduite d’une Acura RL, mais en revanche il permet de « survivre » aux tronçons de routes usées par le temps. Quant au mode +R, il annule l’aspect douillet au profit d’une conduite plus réactive. Sans surprise, le mode Sport intermédiaire demeure le plus populaire au quotidien.

Le côté pratique
Je ne surprendrai personne en affirmant que la Type R, malgré ses appendices aérodynamiques et sa performance ajoutée, conserve tout de même un coffre décent de voiture compacte. Bref, une virée au magasin de meubles suédois est possible, tout comme une fin de semaine en camping.

10 litres aux 100 km, vraiment ?
Il ne fait aucun doute que lorsqu’il acquiert une sportive telle la Type R, l’acheteur se fout éperdument de la consommation en carburant inscrite sur l’étiquette de ÉnerGuide (9,6 L/100 km en mode combiné). Durant mon essai, j’ai atteint une moyenne avoisinant les 10 litres aux 100 km. Pour une voiture dont la cavalerie nerveuse de 306 chevaux ne demande qu’à être malmenée, ce résultat est incroyable !

Une aubaine de performance à 46 000 $ et des poussières
Le constructeur Honda compte à son actif plusieurs sportives dignes de mention. La Civic Type R en fait partie pour de multiples raisons. Son prix de départ fixé à 46 000 $ et des poussières n’est pas nécessairement une aubaine pour les consommateurs proches de leurs sous. Mais avec ce qu’elle offre en matière d’adrénaline, elle est selon moi l’un des meilleurs choix de son époque. Une voiture qui non seulement devrait conserver une excellente valeur de revente au fil du temps, mais qui en plus, livre la marchandise chaque fois qu’elle prend la route.

Seule ombre au tableau, Honda Canada annonce sur son site web que le modèle 2021 est entièrement écoulé. Mais rien ne vous empêche d’appeler votre concessionnaire local pour connaître son inventaire. Et puis, il reste le marché de l’occasion, on ne sait jamais !