L’année 2021 est riche en annonces de transitions vers l’électrique et en promesses de fin du thermique. Du moins en Europe, où le marché de la voiture électrique est déjà bien lancé. C’est moins le cas ailleurs dans le monde, et notamment aux États-Unis.
Le marché américain reste en effet très traditionnel. Les causes sont multiples : grandes zones rurales où le déploiement des bornes est difficile, attachement aux gros véhicules comme les pick-ups et les SUV, prix de l’essence très bas, présidence Trump anti-écologique… Toujours est-il que les US ont pris du retard, même si les constructeurs comme Ford commencent à amorcer un virage vers l’électrique.
Des objectifs loin d’être ambitieux
Au point où une annonce des grands constructeurs américains peut aujourd’hui faire sourire. Ford, Stellantis (présent avec ses marques Dodge, Jeep, Chrysler, Fiat et Alfa Romeo) et General Motors (Chevrolet, Cadillac, GMC, Buick) se sont aujourd’hui engagés sur des objectifs de ventes propres pour 2030. Mais là où beaucoup d’Européens annoncent du 100 % électrique pour cette date, les Américains eux promettent de 40 à 50 %… De voitures électrifiées, donc pas forcément électriques !
Par comparaison, l’Union Européenne veut interdire la vente de voitures thermiques en 2035, et la rendre très difficile bien avant ça. Notamment à coups d’objectifs CO2 très difficiles à tenir.
Les constructeurs forcés vers l’électrique par les États ?
Mais dans le détail, les constructeurs américains pourraient être poussés vers une transition accélérée vers l’électrique. En effet, les États ont le pouvoir d’interdire la vente de voitures thermiques sur leurs territoires, et trois s’engagent déjà sur cette voie : la Californie, le Massachusetts, et le New Jersey. Un problème que n’aura pas l’autre grand constructeur américain, Tesla.
Le président Joe Biden doit faire une annonce au sujet de l’électrique dans les prochains jours. Affaire à suivre, donc !
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