Hit and Run: handicapé, il obtient une compensation de Rs 700 000

4 years, 1 month ago - 27 February 2020, lexpress.mu
Hit and Run: handicapé, il obtient une compensation de Rs 700 000
«Nous avons reçu 36 réclamations concernant des délits de fuite depuis la mise sur pied du Hit-and-Run Sub-Fund de l’Insurance Industry Compensation Fund (IICF) en 2016 jusqu’à ce jour.»

La secrétaire de l'IICF dresse ainsi un bilan du nombre de cas traités, ceux qui sont en suspens ou qui ont été approuvés. Ce fonds, créé en septembre 2016, compense en effet les victimes d'un accident lorsque la police n'a pas pu retracer la personne qui a pris la fuite, au bout d'une période de trois à six mois.

Alors que les victimes de délits de fuite recevaient auparavant entre Rs 25 000 et Rs 350 000, le comité a décidé de revoir la grille à la hausse et la compensation varie désormais de Rs 25 000 à Rs 700 000. «S'il y a mort d'homme, les proches qui ont un lien de sang, l'époux ou l'épouse de la victime, pourront toucher un montant allant jusqu'à Rs 700 000. Il se pourrait également qu'une victime grièvement blessée, touche le même montant», poursuit notre interlocutrice.

Une somme de Rs 17 millions a été mise à la disposition de ce fonds. Selon nos informations, le comité de six membres a procédé à une remise de chèques la semaine dernière. Parmi, une jeune femme de 22 ans, renversée par une moto alors qu'elle descendait du bus en octobre 2018, à Vacoas, a touché une somme de Rs 700 000. Grièvement blessée et devenue paraplégique, elle doit subir des traitements. Autre victime dédommagée : un homme amputé après avoir été percuté par un motocycliste à Centre-de-Flacq. Il a touché la somme de Rs 102 000.Ce cadre de l'IICF explique également que les victimes ont un délai de deux ans, pour faire leur demande, à compter de la date d'un accident survenu après 2016, quand la loi pour créer ce fonds a été promulguée. «C'est dommage que beaucoup de personnes ne sont pas au courant de ce fonds et nous faisons un appel aux victimes de nous contacter au 489 9060 car, à cause des changements d'adresse ou des coordonnées, il nous est impossible de retracer les victimes», indique le cadre.