Celles-ci sont désormais exposées dans un musée récemment sorti de terre à Téhéran.
Le marché automobile iranien était autrefois l’un des plus importants du Moyen-Orient. Du moins, jusqu’en 2018, date à laquelle les États-Unis ont sommé les constructeurs américains et européens de rompre leurs relations commerciales avec l’Iran. PSA, Renault ou encore Volkswagen ont été contraints de quitter le pays.
Aujourd’hui, la plupart des voitures en production dans le pays sont d’anciens modèles occidentaux. Des modèles fabriqués par des acteurs locaux en ayant récupéré l’outillage (Peugeot 405/206, Renault Logan/Sandero) ou des modèles chinois distribués localement.
La culture automobile iranienne est-elle morte pour autant ? Pas tout à fait !
Collection prestigieuse
Le pays a récemment inauguré un grand musée automobile dédié aux véhicules autrefois possédé par la famille impériale d’Iran. Ce dernier est installé dans la banlieue de Téhéran. Pour l’anecdote, la dynastie des Pahlavi qui régnait en Iran depuis 1925 fut chassée du pouvoir en 1979 au profit d’une nouvelle république islamiste. Année durant laquelle tous leurs véhicules furent confisqués et stockés dans un hangar en attendant de resservir un jour…
Ce jour est arrivé, et plus d’une cinquantaine de voitures ont été sorties et remises en état. Au menu, des modèles d’avant ou d’après-guerre, tous plus prestigieux ou uniques les uns que les autres…
Plusieurs pièces uniques
Cette collection comprend de belles et luxueuses voitures d’apparat pour chef d’État. Limousines américaines, berlines allemandes ou anglaises, sportives italiennes… Certains modèles sont extrêmement rares, comme une Mercedes 500 K Autobahn Kurier de 1934, une Chrysler K300offerte à la princesse impériale. Encore plus exotique, cette MPV Tehran, modèle unique produit par Mercedes-Benz, Porsche et Volkswagen pour le fils du Shah d’Iran !
On retrouve, moins rares mais toutes aussi belles, des exemplaires de Porsche 911, Citroën SM, Lamborghini Countach ou encore une Ferrari 365 GT4 BB.
Une centaine d’autres véhicules sont encore en attente de restauration, à prendre la poussière dans un hangar, mais sans doute promis à un avenir plus radieux !
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