Pour mettre à niveau son faucon, la firme japonaise planche déjà sur l’adoption d’un système de distribution à calage variable.
Machine surpuissante, électroniquement bridée à 300 km/h, la Suzuki Hayabusa est incontestablement à part dans le paysage moto. Avec ses caractéristiques qui donnent le tournis, la Suzuki Hayabusa reste une moto de connaisseurs, à ne pas mettre entre toutes les mains. Une moto également anachronique, sans doute, à l’heure où sobriété et mesure semblent être les lignes directrices suivies par bon nombre de constructeurs.
Sans renier ses glorieuses origines, la troisième génération de l’Hayabusa a néanmoins fait quelques compromis. Avec 190 chevaux, la puissance est en légère baisse par rapport au modèle de 2008, tout comme le couple disponible : 150 Nm à 7 000 tr/min (-5 Nm).
Néanmoins, l’Hayabusa reste une machine d’exception sur laquelle Suzuki semble compter.
Conforme Euro 5, le quatre-cylindres de 1 340 cm3 devrait bientôt profiter d’une mise à jour qui assurerait ainsi sa pérennité sur le marché européen où le durcissement des normes via Euro5+ est attendu pour 2025.
Des brevets déposés par Suzuki font ainsi état du développement en cours d’un système de calage variable des soupapes (VVT pour Variable valve timing) qui offre une combustion et une consommation optimisées. Un système déjà utilisé par la marque en 2017 sur sa sportive GSX-R1000, aujourd’hui disparue du catalogue, et que l’on pourrait maintenant retrouver sur l’Hayabusa.
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