Le ministre réfute la thèse selon laquelle le projet de moto-école a été utilisé pour la création d'un big business. Au centre de cette affaire : le ministre, son conseiller en sécurité routière, Daniel Raymond, et la compagnie Focal Point Ltd. Nando Bodha se dit « bouleversé et choqué » par ces « insinuations » portées à son encontre et qui « touchent à mon intégrité ».
Tout en étant conscient que « le projet moto-école n'a pas fonctionné, parce que les gens ont cette perception que la loi donne la possibilité de rouler avec un learner jusqu'à mars 2021 et qu'ils peuvent rouler sans formation », le ministre maintient que « ce projet approuvé par la Commission nationale et le Conseil de sécurité et implanté par le gouvernement, était nécessaire, car 40 % des victimes sur nos routes sont des motocyclistes ».
Elaborant sur les contours du reportage diffusé sur les réseaux sociaux depuis le 18 février, Nando Bodha souligne que « la licence des motos-écoles est délivrée par la police alors que concernant la formation des moniteurs, c'est un joint-venture composé de la police et du ministère des Infrastructures publiques qui s'en occupe. Le premier appel d'offre, dont toutes les procédures ont été respectées, s'avérant infructueuse, un deuxième exercice a été entrepris, débouchant sur la proposition du bid evaluation exercise, d'attribuer le contrat à la compagnie Focal Point. » Dans cette perspective, le ministre envisage de poursuivre le média concerné : « Le State Law Office m'a informé qu'il y a matière à poursuite à la fois au civil et au criminel. Je suis actuellement en consultation avec mon homme de loi. »
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