Positionnée au-dessus de la DB12, que la compagnie avait décrite comme la première « super routière » au monde, la Vanquish 2025 devient le modèle phare d’Aston Martin avec au cœur de l’équation un V12 de conception toute fraîche.
C’est exact, les ingénieurs ont fait fi de la tendance vers les moteurs de plus petite cylindrée de même que l’électrification. Pas de rouage intégral non plus. Mais on comprend l’idée : profiter de la rareté de ce type de mécanique pour accentuer le caractère spécial de la voiture et continuer de faire rêver les acheteurs. D’ailleurs, le nouveau V12 en question ne sera pas transposé dans des modèles inférieurs, assure Aston Martin, qui entend l’offrir au moins jusqu’à la prochaine décennie.
Si la cylindrée reste la même qu’autrefois (5,2 litres), l’ensemble des pièces du V12 change, confirme-t-on, allant du bloc-moteur lui-même jusqu’aux turbocompresseurs. Ceux-ci ne disposent d’aucun entraînement électrique mais néanmoins d’une fonction de surpression (overboost). Par rapport à la DBS 770 Ultimate, la puissance a été augmentée de 759 à 824 chevaux et le couple, de 664 à 738 lb-pi. L’accélération de 0 à 60 mi/h (97 km/h) s’effectue en 3,2 secondes, tandis que la vitesse de pointe grimpe à 344 km/h.
La Vanquish 2025 fait aussi usage d’une boîte automatique ZF à huit rapports, montée à l’arrière pour contrebalancer le moteur et contribuer à une répartition du poids de 49-51. Pour la première fois, le différentiel arrière du V12 est commandé électroniquement. En outre, deux systèmes d’échappement sont proposés : l’un en inox qui produit un son plus grave et l’autre en titane qui atteint des notes plus aigües.
Par ailleurs, les performances de la voiture sont optimisées grâce à des amortisseurs Bilstein DTX partagés avec la DB12 ainsi que des roues de 21 pouces chaussées de pneus Pirelli P Zero spécialement mis au point pour la Vanquish. L’antidérapage a été reprogrammé, l’antipatinage (désactivable) permet huit niveaux d’intervention et des freins en carbone-céramique sont inclus de série.
Sexy et intemporelle
Tout ce qui est décrit plus haut s’enrobe d’une carrosserie entièrement repensée en fibre de carbone. Selon le directeur du design, Marek Reichman, elle incarne le passé, le présent et le futur d’Aston Martin à la fois. La nouvelle Vanquish revêt plus de prestance et d’agressivité que ses sœurs, c’est certain, et elle intègre des détails sophistiqués comme les feux arrière dont les éléments demeurent invisibles jusqu’à ce qu’ils s’allument.
Soulignons au passage que la calandre a pris 13% d’expansion et que l’empattement se veut environ 8 cm plus long que celui de la défunte DBS. Un toit avec panneau en verre fixe est compris d’emblée, mais un toit léger en fibre de carbone qui sauve un peu plus de 10 kg (23 lb) peut être commandé.
Enfin, l’habitacle biplace est largement inspiré des DB12 et Vantage. Fait important : les concepteurs ont gardé des commandes physiques pour la sélection du mode de conduite, l’arrêt/démarrage du moteur, l’antidérapage, l’échappement actif et bien d’autres fonctions encore. Voyez les roulettes pour la température et la ventilation. De son côté, l’écran tactile est très large mais éloigné du champ de vision du conducteur. Le système d’infodivertissement qui l’anime est entièrement la réalisation d’Aston Martin.
Les livraisons de la Vanquish 2025 en Amérique du Nord devraient s’amorcer d’ici la fin de l’année ou le début de la prochaine. Au Canada, son prix débutera à 514 800 $. Un cabriolet Vanquish Volante devrait suivre à court terme.
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