Le ministre des Transports, Osman Mahomed, se dit attristé et déplore le nombre d’accidents mortels sur nos routes depuis le début de l’année. Il rappelle que trois personnes ont perdu la vie vendredi sur nos routes.
C’est dans cette optique que le Conseil des ministres a décidé de réintroduire officiellement le permis à points, dans le but de responsabiliser les conducteurs.
Trois sous-comités se pencheront sur la question et devront soumettre leurs recommandations au Conseil des ministres, qui déterminera les contours d’un nouveau système de permis à points.
Le ministre souhaite que la population se montre plus compréhensive cette fois-ci envers ce système qu’en 2013.
« Il est grand temps que la loi soit renforcée », lance Osman Mahomed.
Vers une réintroduction du permis à points
Le Conseil des ministres a donné son aval pour la mise en place de trois sous-comités qui étudieront le « Penalty Points System » et y apporteront des améliorations, remplaçant ainsi le Cumulative Road Traffic Offences en vigueur depuis juillet 2015. Le premier sous-comité examinera les dispositions de la « Road Traffic (Amendement) Act ». Des amendements seront proposés, le cas échéant, pour rendre la législation plus adaptée aux besoins actuels en termes de comportement routier et pour faciliter l’administration du système à mettre en place.
Le deuxième sous-comité examinera les questions informatiques liées à l’introduction du système, ainsi qu’au processus administratif et à la distribution du certificat de points de pénalité. Il s’occupera également des amendements législatifs qui seront nécessaires. Le troisième sous-comité devra examiner le barème des infractions routières et l’attribution des points qui s’y rapportent. Il proposera un barème modifié à prendre en compte dans le système de points de pénalité remanié.
Selon Ionnews informations auprès de la National Land Transport Authority (NLTA), le nouveau système de permis à points sera en vigueur au début de l’année prochaine.
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